Révision de la Constitution : toujours pas de compromis
Ibrahim Boubacar Kéita, président de la République du Mali

Révision de la Constitution : toujours pas de compromis

Le débat sur la révision constitutionnelle ne faiblit pas. Dans le cadre de la série de concertation avec les différentes couches socio-politiques et professionnelles du Mali sur le projet de loi, le président de la République a reçu hier une délégation des leaders religieux et des représentants des familles fondatrices de Bamako. Quelques heures plutôt, Ibrahim Boubacar Keita avait reçu les 6 chambres consulaires qui lui ont assuré leur accompagnement. Quant à la délégation des familles fondatrices et des leaders religieux, elle a demandé au chef de l’État de surseoir à l’organisation du référendum.

Les leaders religieux et les représentants des familles fondatrices ont exhorté le président à poursuivre les consultations en vue de trouver un consensus sur la question. Dramane Niaré, chef des Niaré au micro de nos confrères de l’ORTM :

1.

Télécharger

Sur la même question, la Plate forme « AN BE FE KA GNEDON » a organisé hier à Bamako un meeting en faveur de l’organisation du référendum. Il s’agissait pour les organisateurs d’expliquer les différents points de la nouvelle Constitution pour que chaque Malien puisse comprendre son contenu. Pour Bafotigui Diallo, député élu en Commune VI, porte parole de la Plateforme, le gouvernement doit coupler les élections présidentielles et référendaires afin d’avoir l’opportunité de réviser cette Constitution.
Le député Bafotigui Diallo :

2.

Télécharger

Pour les responsables de la Plateforme « AN TE A BANNA », l’ultimatum qui doit arriver à terme le 15 août 2017 à 00h, doit amener le chef de l’État à retirer purement et simplement le projet de révision de la Constitution. Selon Tiébilé Dramé, la position de la Plateforme n’a pas changé et ne changera pas tant que le projet de révision constitutionnelle reste.
Tibilé Dramé, membre de la Plateforme :

3.

Télécharger