Opération policière sur le campus : saisie d’un arsenal d’armes à feu et de machettes
Une partie de l'arsenal saisi sur le campus

Opération policière sur le campus : saisie d’un arsenal d’armes à feu et de machettes

20 pistolets automatiques de fabrication artisanale, 63 machettes, 208 couteaux, 6 bâtons de défense, 6 lance-pierres, 19 cartouches et 7 marteaux. Voici l’arsenal saisi par la police du IVe arrondissement au cours d’une opération menée ce jeudi sur le campus universitaire de Badalabougou. L’opération, qui intervient après de violents affrontements entre étudiants, a procédé à la fouille systématique des dortoirs des étudiants et à l’interpellation de 16 personnes.

La première opération a eu lieu mardi, le jour des affrontements. Plusieurs saisies ont été opérées par la police sur les lieux : 14 engins à deux roues, 14 machettes, 8 couteaux, 7 cartouches, et 4 Pistolets automatiques de fabrication artisanale ont été saisis.
Une deuxième opération est intervenue jeudi sur instruction du Procureur de la République de la commune V. Menée par la police du 4ème Arrondissement, elle a permis de saisir 20 Pistolets automatiques de fabrication artisanale, 63 machettes, 208 couteaux, 6 bâtons de défense, 6 lance-pierres, 19 cartouches et 7 marteaux.
Cette opération de la police intervient après de violents affrontements survenus mardi entre des groupes d’étudiants. Une dispute au cours de la mise en place du Comité AEEM de la Faculté des sciences techniques a dégénéré. Un étudiant a trouvé la mort, plusieurs autres ont été blessés.
Les affrontements entre groupes d’étudiants rivaux sont récurrents à l’université du Mali. Il y a quelques mois, une étudiante a trouvé la mort, alors qu’en avril 2012, deux étudiants ont été abattus au cours d’affrontements violents.
L’Association des élèves et étudiants du Mali, AEEM, se dit favorable à cette opération de la police sur le Campus, mais rejette toute responsabilité dans les violences. Selon le bureau de coordination, la responsabilité est partagée, et la lutte contre la violence au sein l’espace universitaire fait partie de ses priorités.
Abdoul Salam Togola est Secrétaire général du bureau de coordination de l’AEEM :

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