Rapport Unicef : un nombre élevé d’enfants maliens dans l’extrême pauvreté
Image d'illustration (crédit photo Afp)

Rapport Unicef : un nombre élevé d’enfants maliens dans l’extrême pauvreté

Une étude du groupe de la Banque mondiale et de l’UNICEF révèle que 385 millions d’enfants au monde vivent dans l’extrême pauvreté. Selon le rapport, les pays de l’Afrique subsaharienne dont le Mali ont le taux le plus élevé d’enfants vivant dans l’extrême pauvreté.

Dans ce rapport, les pays de l’Afrique subsaharienne présentent à la fois les taux les plus élevés d’enfants vivant dans l’extrême pauvreté avec un peu moins de 50 % et la plus grande part d’enfants extrêmement pauvres dans le monde avec un peu plus de 50%.

L’étude révèle qu’environ 45% des enfants vivant dans l’extrême pauvreté sont issus de foyer qui vit avec moins de 1500 Fcfa par jour et par personne.
Pour inverser cette tendance, l’UNICEF et la banque mondiale préconisent d’ici 2030, la mise en œuvre des plans nationaux pour l’élimination de la pauvreté extrême. Les deux institutions souhaitent également renforcer les systèmes de protection sociale en donnant la priorité aux investissements dans l’éducation, la santé, l’assainissement et les infrastructures qui profitent aux enfants les plus pauvres. Toutefois, il faudra aussi éviter que les personnes retombent dans la pauvreté après des difficultés telles que les sécheresses, les maladies ou l’instabilité économique.
D’après l’UNICEF, dans le monde, près de 385 millions d’enfants vivent en ce moment dans l’extrême pauvreté.
 
Au même moment à Mopti, les organisations de défense des droits des enfants s’activent pour venir en aide aux enfants vivant dans des situations difficiles. Cette année, 50 d’entre eux ont réussi une formation dans des corps de métier.
 
Aminata Coulibaly, chargé d’animation à Enda-Mali est joint au téléphone par Mariam Maïga :
« On a des activités psycho-sociales au niveau d’un espace pour enfant. Là, les enfants bénéficient des activités de sensibilisation, d’information et de formation dans différents domaines. On a fait également des prises en charge sanitaires des enfants vivants dans des situations difficiles. On a formé 50 jeunes ou enfants vulnérables dans 4 corps de métier que sont : la teinture, la couture, l’embouche, la coiffure. Ils vont bénéficier de matériels pour pouvoir s’en sortir dans la vie »