La Force conjointe du G5 Sahel opérationnelle depuis mercredi
Les chefs d'Etat du G5 Sahel et le président Macron (archives)

La Force conjointe du G5 Sahel opérationnelle depuis mercredi

La force anti-djihadiste conjointe du G5 Sahel a entamé hier mercredi ses premières opérations dans la zone transfrontalière entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger. L’annonce a été faite par les responsables de la force militaire française Barkhane qui soutient les troupes africaines déployées au sol. Ces premières opérations concernent les bataillons du Mali, du Niger et du Burkina Faso.

« Le déploiement des Maliens, des Nigériens et des Burkinabé de la Force G5 Sahel a débuté ce mercredi matin », a déclaré à l’AFP le lieutenant-colonel français Marc-Antoine. L’officier français de la Force Barkhane est chargé de coordonner cette première opération de la Force conjointe du G5 Sahel.
L’opération, est baptisée « Hawbi ». Selon le lieutenant-colonel, elle est « une démonstration de force pour reprendre pied dans une zone délaissée par les Etats« , aux confins du Mali, du Burkina Faso et du Niger. La Force française va apporter à ces premières opérations de la Force conjointe, du conseil et de l’accompagnement sur le plan aérien mais aussi un appui de l’artillerie.
L’objectif, selon l’officier français, est de faire monter cette force du G5 Sahel en puissance pour qu’elle puisse se réimplanter dans les zones transfrontalières de façon autonome. La Force conjointe doit atteindre d’ici mars 2018 sa pleine capacité de 5.000 hommes, répartis en sept bataillons: deux pour le Mali et le Niger, et un pour le Tchad, le Burkina Faso et la Mauritanie. Les soldats ne se mélangeront pas, à part pour quelques officiers de liaison.

Le lancement de ces premières opérations est intervenu au lendemain d’une rencontre à Paris entre le Président malien Ibrahim Boubacar Kéita et son homologue français Emmanuel Macron. Pour le président français « le succès de la force conjointe était une obligation collective » dans la lutte contre le terrorisme au Sahel.
Le Président français Emmanuel Macron :

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Pour le président Malien Ibrahim Boubacar Keita la contribution des États unis d’Amérique à la Force du G5 Sahel est salutaire. Selon Ibrahim Boubacar Kéita, tous les efforts consentis par la Communauté internationale pour l’opérationnalisation de la Force conjointe du G5 Sahel contribuent à l’instauration de la paix dans le monde.
Le Président Ibrahim Boubacar Kéita :

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