Tenenkou : peur dans le cercle après l’assassinat de deux personnes à Waaka
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Tenenkou : peur dans le cercle après l’assassinat de deux personnes à Waaka

Deux hommes ont été tués ce lundi 21 mai à Waaka, localité située dans le cercle de Ténenkou région de Mopti. Ces deux personnes ont été assassinées par des individus qui les accusent d’être « opposés aux intérêts des jihadistes ». Selon des témoins, les assaillants ont affirmé après leur qu’ils allaient « revenir tuer tous les autres ennemis de l’Islam dans le village ».

En effet ce lundi 21, mai Sinaly Sampana, âgé de plus de 80 ans, et Maré Téréta, dit Dédé ont été abattus dans leur domicile par des présumés jihadistes à Waaka, un village situé dans la commune de Diafarabé.

Selon des témoins cités par l’AFP, « les jihadistes armés sont arrivés à moto. Ils se sont directement dirigés vers les deux hommes âgés, ils ont tiré sur eux et ils sont repartis ». Ces mêmes sources ont affirmé que les jihadistes ont annoncé, « qu’ils allaient revenir tuer tous les autres ennemis de l’islam ».

Un élu de la région a affirmé que « ceux qui sont accusés d’être des informateurs à la solde du gouvernement malien sont souvent retrouvés morts dans la localité ». Cet énième cas d’assassinat ciblé dans la région de Mopti intervient quelques jours après celui d’un jeune aide-soignant à Douentza, dont le corps a été retrouvé le vendredi.

Par ailleurs, plusieurs sources rapportent également qu’hier des affrontements ont opposé mardi 22 mai la coalition des groupes armés GATIA-MSA à des présumés terroristes. Les affrontements se sont déroulés à Inazoul à 30 km de la ville de Ménaka. Le bilan serait de trois morts du côté du MSA-GATIA dont un officier.

La commune de Diafarabé est située à deux kilomètres de l’endroit où a lieu l’assassinat des deux hommes âgés. Sur place, les populations s’inquiètent de la multiplication des actes criminels dans la zone. Selon elles, les attaques planifiées contre les habitants plongent la ville dans une « véritable psychose sécuritaire » :
Ecoutons le témoignage de cet habitant qui a requis l’anonymat :

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