Grève des administrateurs civils : péril sur les opérations de retrait des cartes d’électeur
centre de distribution de cartes à Bamako

Grève des administrateurs civils : péril sur les opérations de retrait des cartes d’électeur

Les administrateurs civils du Mali ont entamé ce lundi 25 juin une cessation de travail d’une semaine. Ils réclament entre autres une grille salariale, des primes et indemnités. Les effets de cette grève commencent déjà à se faire sentir dans le pays. Les opérations de distribution des cartes d’électeurs sont suspendues dans plusieurs localités administrées par les préfets et sous préfets.

Cette grève qui prend fin le 1er juillet prochain, a occasionné l’arrêt du retrait des cartes d’électeurs dans plusieurs localités du pays. Si l’opération se déroule normalement dans les capitales régionales, elle est suspendue depuis ce matin 25 juin dans plusieurs communes rurales et urbaines.

Par exemple au nord du pays, le retrait est interrompu à Niafunké, et Bourem respectivement des cercles de Tombouctou et Gao. Dans le Centre du pays, la distribution a été arrêtée dans les localités de Niono, Koro et Youwarou. Au Sud dans le cercle de Kati, l’opération est également suspendue.

Mais par contre à Gao, dans la commune de Téssit, cercle d’Ansongo, la distribution des cartes d’électeurs se passe normalement.

Cette grève découle de l’incompréhension survenue après l’adoption du statut préfectoral le 04 mai dernier. Selon, les responsables des syndicats de l’administration civile, « le gouvernement a changé le contenu des documents » après l’adoption de l’accord.

Cet arrêt de travail concerne l’ensemble des administrateurs civils qui sont entre autres les préfets, les sous préfets, les travailleurs du ministère de l’administration territoriale et les membres des cabinets des gouvernorats. Les gouverneurs de région ne sont pas concernés.

«Ce n’est pas notre intention d’interrompre le processus de distribution des cartes d’électeurs». a affirmé le syndicat national des administrateurs civils. Selon ses responsables, « ils ne font qu’observer leur droit d’aller en grève».

Ousmane Christian Diarra, président du SYNAC.

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