DDR : des groupes armés souhaitent la prorogation du processus
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DDR : des groupes armés souhaitent la prorogation du processus

La date limite pour l’application effective du processus de désarmement, démobilisation et réinsertion est prévue pour aujourd’hui 15 octobre. L’inscription des combattants armés se poursuit sur les listes additives. Certains groupes armés de leur coté, s’attendent à une prorogation de la date. C’est dans ce contexte que s’ouvre aujourd’hui la 28ème session du comité de suivi de l’accord pour la paix et réconciliation.

La date limite pour l’enregistrement des combattants au niveau de la commission Désarmement, Démobilisation et Réinsertion est prévue pour ce lundi 15 octobre. Les parties maliennes ainsi que la médiation se sont retrouvés le même jour pour la 28ème session du comité de suivi de l’accord (CSA).
Les groupes armés CMA comme Plateforme estiment qu’il est urgent d’accélérer la mise en œuvre de l’accord. «Dans l’agenda, la question de DDR accéléré reste centrale parce que les commissions techniques de sécurité se sont réunies notamment les trois parties », a déclaré Mohamed Ag Mahmoud porte-parole de la CMA. Avant d’ajouter qu’ils ont « décidé d’aller vers ça. On doit accélérer, parce que tout simplement, on a perdu beaucoup du temps pour que le MOC soit opérationnel ».
Pendant ce temps, certains de ces mêmes groupes espèrent une prorogation de la date limite des inscriptions au processus DDR. « Je suis sûr qu’on va aller au delà. Dans la planification de la commission nationale DDR, il y a une première vague qui va être démobilisée. Et après il y a une seconde vague », a affirmé Mohamed Ousmane, porte parole de la coordination des mouvements de l’entente (CME). Il précise aussi que « ceux qui n’ont pas pu être enregistrés dans la première vague seront pris en compte dans la seconde étape ».
A la date du 14 septembre dernier, plus de 32 mille ex-combattants ont été enregistrés dans le processus du DDR. Parmi eux, figurent des femmes. Selon la commission nationale pour le DDR, il resterait encore près de 15 mille ex-combattants enregistrés qui n’ont opté, pour le moment, ni pour l’intégration, ni pour la réinsertion.