Marche du vendredi 05 avril : IBK répond aux manifestants
IBK à la rencontre avec le bureau national de la Ligue Malienne des Imams et Érudits pour la Solidarité Islamique

Marche du vendredi 05 avril : IBK répond aux manifestants

Le Président de la République IBK appelle à l’union sacrée des maliens pour vaincre le terrorisme au Mali. Pour cela, on a besoin des forces étrangères présentes au Mali, affirme-t-il. Ces déclarations ont été faites ce samedi 06 avril lors de sa rencontre avec le bureau national de la Ligue Malienne des Imams et Érudits pour la Solidarité Islamique. Ces propos interviennent quelques jours après la marche initiée par l’Imam Mahmoud Dicko et le Chérif de Nioro. Durant cette manifestation, certains ont demandé la démission du gouvernement et le départ des forces étrangères.

« J’appelle les maliens à la vigilance. Il s’agit de détourner l’attention des maliens de l’essentiel, de l’union nationale en vue de bouter hors de notre pays le terrorisme ». Ce sont en ces termes que le Président de la République a répondu aux propos tenus par Mahmoud Dicko lors de la marche du vendredi, 05 avril. Selon IBK, « les forces étrangères ne sont pas nos ennemies mais plutôt des alliées pour combattre le terrorisme ».

Suite à cette manifestation du 05 avril 2019, le ministère de la sécurité a annoncé dans un communiqué l’arrestation d’une dizaine de manifestants. Selon le document, ces personnes seraient à l’origine de troubles à l’ordre public, des scènes de provocation et des violences exercées contre les forces de l’ordre.

Le vendredi dernier, des milliers de manifestants étaient dans la rue à Bamako et à Kayes pour dénoncer « la mauvaise gouvernance et l’insécurité au Nord et au Centre du pays » et demander également « le départ des forces internationales présentes du Mali ».

Par ailleurs, l’imam Mahmoud Dicko promet que si rien n’est fait, une manifestation de ce genre sera organisée chaque vendredi à Bamako.

Face à la situation, la coordination des associations des cercles de la région de Mopti résidant à Bamako (CAREMB) demande au gouvernement de désarmer toutes les milices présentes dans le centre du pays. Elle a ténu ce matin 07 avril 2019 une conférence de presse pour présenter les propositions de la coordination à la presse. Selon ses responsables, les communautés doivent désarmer leurs cœurs et armer les esprits.

Adama Samassekou, président de la CAREMB.

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