Manifestions contre l’état des Routes au Mali : le gouvernement annonce de nouveaux chantiers routiers
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Manifestions contre l’état des Routes au Mali : le gouvernement annonce de nouveaux chantiers routiers

La reprise des travaux du tronçon M’Gomakoura-Léré-Goundam Tombouctou est prévue pour décembre 2019. L’annonce a été faite par le gouvernement lundi 09 septembre suite aux mouvements de colère qui se multiplient dans le pays contre l’État désastreux de certaines routes. Le gouvernement a annoncé également de nouveaux chantiers routiers en 2020.

Selon Yaya Sangaré, porte-parole du gouvernement, les revendications des jeunes de Tombouctou sont légitimes dans un état de droit. Mais il a invité les manifestants à la retenue au regard de la situation actuelle du pays.
« Nous avons un pays à construire, sinon à reconstruire, pour le faire, nous avons besoin du calme et de la sérénité », a laissé entendre Yaya Sangaré. Avant de rappeler qu’il s’est entretenu avec les jeunes manifestants de Tombouctou.

L’occasion fut propice pour le gouvernement de rappeler les projets routiers qui sont en cours de réalisation et d’annoncer d’autres qui devront démarrer en 2020, notamment celui de l’axe Sévaré-Gao.
« Les travaux de la route Kati-Kolokani- Didiéni ont déjà démarré. Nous avons la voie de ceinture Ouest de Koulikoro, La Tour D’Afrique-Yirimadio-3ème Pont. Nous avons aussi l’échangeur et les voiries dans la ville de Sikasso qui sont en cours » a évoqué Traoré Seynabou Diop, ministre des infrastructures et de l’équipement.

Puis, elle ajoute également que « le démarrage du projet des travaux de la route Kwala-Mourdiah-Nara est prévu en Octobre . Pour M’Gomakoura-Léré, les travaux débuteront en décembre. Quant à l’axe Sévaré-Gao, le chantier démarrera en 2020 », annonce le ministre des infrastructures et de l’équipement.

Pour le porte-parole du gouvernement, le pays se trouve actuellement dans un contexte de rareté de ressources. Selon Yaya Sangaré, l’État n’a pas suffisamment les moyens pour faire face à la forte demande.
« Le gouvernement n’a pas les moyens et ne peut pas satisfaire tout et tout de suite. Notre pays est à une étape charnière de son évolution » poursuit le porte-parole du gouvernement.
Cette rencontre avec la presse intervient au moment où les mouvements de colère se multiplient dans le pays contre l’état désastreux de certaines routes.