G5 Sahel : la force conjointe neutralise 25 terroristes au Mali
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G5 Sahel : la force conjointe neutralise 25 terroristes au Mali

Une vingtaine de combattants terroristes neutralisés, des armes saisies et des cachettes détruites. C’est le bilan d’une opération de ratissage menée par les forces du G5 Sahel dans le Gourma, depuis le début du mois de Novembre. L’information a été donnée dans un communiqué du G5 Sahel publié ce week-end.

Plus de 1.400 militaires venus du Mali, du Burkina Faso et du Niger appuyés par la force Barkhane ont participé à ces différentes opérations menées conjointement dans « le Gourma », une zone reliant une partie de la région de Gao, de Tombouctou et Mopti, selon la force G5 SAHEL.

L’opération qui a duré deux semaines a enregistré comme bilan 25 terroristes tués ou capturés, plusieurs dizaines de motos détruites. Une centaine de téléphones ont également été saisis et d’autres équipements récupérés, souligne le communiqué de la force conjointe.

Le document rapporte également que lors de cette opération qualifiée « d’envergure », les troupes du G5 Sahel ont détruit « un dépôt de carburant et un grand atelier de fabrication d’engins explosifs improvisés ». Ces mines artisanales ont fait de nombreuses victimes chez les militaires, mais également parmi les populations civiles du centre et du nord du pays.

Cette opération de sécurisation intervient au moment où l’armée malienne annonce avoir neutralisé plus d’une dizaine de terroristes à la suite d’une autre opération militaire menée à Mondoro et Ouenkoro dans la région de Mopti. Au cours de celle-ci, les forces armées maliennes ont récupéré dix motos, des armes et une dizaine de téléphones. Ils ont annoncé également avoir brûlé une quarantaine de motos.
Les populations du Nord et du Centre du pays saluent cette opération. Cependant, ils souhaitent que ces missions d‘envergure soient permanente surtout dans cette zone frontalière. Les autorités locales de la commune de Ouenkoro touchée ce week-end par deux attaques meurtrières dans le centre du pays demandent aussi une plus forte présence des forces de sécurité dans la zone.
Harouna Sankaré, maire de Ouenkoro :

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