Processus DDR à Mopti : 352 ex-combattants cantonnés
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Processus DDR à Mopti : 352 ex-combattants cantonnés

Les opérations de la première phase du processus de Démobilisation-Désarmement-Réinsertion (DDR) des ex-combattants issus des groupes armés du centre ont pris fin ce mardi 26 novembre 2019, au camp de cantonnement de Soufroulaye à Mopti. Cette opération concerne 352 ex-combattants dont 17 femmes. Plus de 270 armes et 1533 munitions ont été déposées par ces ex-combattants.

 

Plusieurs armes et munitions ont été déposées par ces ex-combattants. Il s’agit de 40 PM, 03 FM, 93 carabines, 124 PA, 16 revolvers, 02 Pistolets 97 grenades et 1533 munitions.
Lancé le 11 octobre dernier, cette opération va permettre à ces ex-combattants de faciliter leur intégration au sein de l’armée malienne, selon le gouvernement. Cet enrôlement au sein des FAMA (Forces armées maliennes) se fera dans tous les cercles de Mopti avec un quota de 200 combattants et sur la base d’un processus bien défini.
Le Premier ministre, Dr Boubou Cissé, qui a présidé la cérémonie, a déclaré que « c’est un grand pas dans le processus de stabilisation et de sortie de crise du Mali ». Au camp de cantonnement de Soufroulaye, les ex-combattants bénéficieront d’un apprentissage de métiers destinés à ceux qui souhaitent un programme de réinsertion socio-économique, lors de la seconde phase du DDR. Il s’agit d’une formation et de financement d’activités génératrices de revenus.
Ce DDR spécialisé intervient au moment où le Centre du pays est en proie à l’insécurité. Ce mardi 26 novembre, les forces armées maliennes ont repoussé une attaque terroriste contre leur camp de Boulikessi, dans le cercle de Douenzta. Une situation qui avait créé la psychose au sein de la population.
La fin de cette phase DDR intervient au moment où dans la région de Mopti, plusieurs milices d’auto-défense opèrent dans un contexte d’insécurité grandissante. Parmi ces milices, le groupe « Dana-Amassagou ». Ce dernier n’a pas souhaité participer à cette phase de DDR spécial. Selon ses responsables, leur intégration est « conditionnée à la présence de l’armée malienne dans cette partie du pays pour sécuriser les populations et les biens ».
Marcelin Guinguéré porte-parole de « Dana-Amassagou » :

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