Les tensions restent vives dans le nord du pays
Une patrouille de la MINUSMA au Nord du Mali

Les tensions restent vives dans le nord du pays

Des roquettes ont été de nouveau tirées mercredi contre un camp utilisé par les forces maliennes et internationales à Tessalit. Cette attaque n’a pas fait de victime selon une source militaire française.La multiplication les attaques traduit le regain de tension dans le nord du pays.
Quatre roquettes ont été tirées mercredi vers le camp qui abrite les forces françaises, les Casques bleus de l’ONU et les forces maliennes. « Il n’y

a pas de victime », selon le service de communication de l’opération française Barkhane.
Le camp de Tessalit avait déjà été visé lundi par des roquettes et obus, sans qu’il y ait de victime a indiqué la Munisuma..L’attaque avait été revendiquée par le groupe jihadiste Ansar Dine, d’Iyad Ag Ghali. Par ailleurs, un accrochage a opposé mercredi des groupes armés dans la zone de Tombouctou. Sur place la situation restait tendue hier entre Gatia et MNLA qui s’opposent notamment pour « le contrôle du terrain », et notamment la libération de personnes détenues de part et d’autre . Une médiation conduite David Gressly l’officier en charge de la mission onusienne s’est rendue sur place à Bamba en milieu de semaine. De plus une attaque a eu lieu sur le convoi du Maire de la commune d’Aderanboukane à 37 km sur l’axe reliant Ménaka à Aderanboukane. L’attaque a fait trois victimes, un mort et deux blessés, qui ont été évacués par la MINUSMA à l’hôpital de Gao.
Le ministre français de la défense doit rencontrer aujourd’hui le contingent de la force Bakhane à Goa. Le ministre a annoncé que la France renforcera cette année les moyens de surveillance de l’opération Barkhane contre les milices islamistes au Sahel.
Par ailleurs le président nigérien Mahamadou Issoufou a jugé aujourd’hui « indispensable » une intervention internationale en Libye.
Selon lui « une issue n’est pas possible » sans cette intervention.