Préparatifs du Sommet Afrique-France, des ministres sur les chantiers
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Préparatifs du Sommet Afrique-France, des ministres sur les chantiers

À moins deux mois du Sommet Afrique-France qui se tiendra à Bamako, le ministre de l’Équipement, des Transports et du Désenclavement s’est rendu jeudi dernier sur les sites de certains chantiers en cours dans le district de Bamako. Mme Traoré Seynabou Diop a exprimé ses inquiétudes sur certains chantiers qui, selon elle, n’avancent pas à hauteur de souhait.

La ministre de l’Équipement, des Transports et du Désenclavement, était sur les sites de certains chantiers en cours dans le district de Bamako. Ce projet de réaménagement d’une valeur de 16 milliards de F CFA, lancé en mai dernier, s’inscrit dans la perspective du Sommet Afrique-France qui va réunir, en janvier 2017, une soixantaine de délégations étrangères à Bamako. Un vaste programme de réhabilitation des voiries et systèmes de drainage de la ville qui devrait permettre d’embellir la capitale et améliorer le trafic urbain.
Suite à cette visite, il a été constaté que les travaux n’avancent pas à hauteur de souhait dans certains endroits. Mme le ministre a invité les entreprises à redoubler d’efforts pour le respect du délai des contrats. Elle a également insisté sur la qualité des travaux. Traoré Seynabou Diop était accompagnée de trois de ses collègues notamment celui de l’Administration territoriale et de la décentralisation.
Auparavant, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale s’était entretenu avec des membres du Comité national d’organisation du Sommet. Pour Abdoulaye Diop le Mali est prêt à accueillir ses hôtes.

Suite à sa visite de chantier, Madame le Ministre de l’équipement, des transports et du désenclavement se dit « inquiète » quant à l’état d’avancement de certains chantiers. Des retards sont enregistrés sur certains sites. Toutefois, elle affirme que les travaux avancent normalement dans plusieurs endroits.
Traoré Seynabou Diop Ministre de l’équipement, réagit au micro de nos confrères de l’ORTM
« Nous avons commencé par voir ce qui se passe sur l’avenue CEDEAO qui est la route d’entrée de toutes les délégations. À ce niveau, les travaux d’embellissement et de réhabilitation se poursuivent. A Laïco hôtel, nous avons été pour vérifier là-bas, les suites et les hébergements avancent dans un bon rythme. Ensuite, nous avons été à l’hôtel Salam pour vérifier aussi la même chose, pour voir est-ce que les extensions qui se font, seront livrées à temps. Nous sommes passés par le CICB pour vérifier l’état des salles de conférences et tout ce qu’il y a sur ce site-là et nous avons fini sur le site des 14 villas. Ce que nous pouvons retenir est que les chantiers avancent bien, nous avons quelques inquiétudes sur certains chantiers, mais avec ce que nous avons comme assurance des chefs de chantier, des maîtres d’œuvre, nous ne partons pas tout fait sereins, mais, nous n’allons pas relâcher la pression. »

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et l’intégration africaine a aussi rencontré cette semaine le comité national d’organisation du Sommet. Les échanges ont porté sur les questions de sécurité, d’hébergements, et de logistiques. Selon le ministre, la situation est « satisfaisante » à ce niveau.
Abdoulaye DIOP est au micro de nos confrères de l’ORTM
« Le Mali est prêt et tout est mis en oeuvre pour que les hôtes du Mali soient reçus dans la dignité, dans la simplicité, mais aussi avec toutes les commodités dignes d’un sommet, sommet Afrique-France que nous organiserons pour la seconde fois. Nous sortons de cette rencontre avec le CNOSAF, mais aussi de cette visite de terrain très impressionnée par les avancées qui ont été faites, je suis confiant, j’ai senti une grande mobilisation de l’ensemble des équipes, une maîtrise des différentes questions logistiques, des questions d’hébergement, des questions d’aménagement. Ce sommet donne à chacun de nous un motif de fierté d’avoir contribué à renforcer le partenariat entre l’Afrique et la France. Que ce forum de Bamako puisse permettre aussi d’aller vers ce qu’on appelle une émergence économique du continent »