Que des désagréments pour la carte Nina
Des cartons contenant des cartes Nina au centre d'état civil. Photo d'illustration

Que des désagréments pour la carte Nina

L’acquisition de la carte d’indentification nationale Nina à Bamako devient de plus en plus difficile. Les habitants dénoncent les difficultés pour se faire enrôler. Certains disent même avoir payé des pots de vin pour avoir satisfaction. Quant aux autorités, elles disent ne pas être au courant de ces difficultés.

Commencée en 2014, la deuxième phase de l’enrôlement pour la carte Nina connaît beaucoup de lenteur aujourd’hui. Ce processus qui devrait être fait dans toutes les communes, ne se fait qu’en commune III et V du district de Bamako. Cet état de fait selon des autorités municipales est du à la panne de plus de la moitié des machines d’enrôlement.

Selon Souleymane Coulibaly, étudiant, « il faut se réveiller vers 4 heures du matin pour espérer être parmi les 30 personnes à être enrôlées pour la journée ».
 
Corruption
 
Après l’enrôlement, les numéros d’identification sont disponibles au centre de traitement des données de l’état civil à Korofina en commune I. Là aussi, il faut s’armer de courage et de patience. Passer la nuit du jeudi au centre de traitement des données et espérer le vendredi avoir un rendez-vous pour son numéro d’identification. Certains sont prêts à débourser jusqu’à 20 milles francs Cfa.
Les autorités de l’office national de l’état civil affirment ne pas être au courant de ces cas de corruption et des pannes de machines dans les communes. Toutefois elles annoncent des solutions pour résoudre le problème.
 
Réaction des habitants de Bamako devant le centre d’état civil à Korofina en commune I