Incendie au marché à bétail de Faladié : « deux personnes et plus de 400 animaux morts », déplorent des victimes
Parc à bétails Faladié/Studio Tamani

Incendie au marché à bétail de Faladié : « deux personnes et plus de 400 animaux morts », déplorent des victimes

Incendie hier mardi 28 avril 2020 au marché à bétail de Faladié en commune VI du district de Bamako. Aucun bilan officiel n’est disponible à ce stade. Mais selon des responsables du marché, « deux personnes et plus de 400 animaux ont perdu la vie » avec d’énormes dégâts matériels chez les commerçants et déplacés qui sont sur place. Pour certaines victimes, « c’est la désolation totale ».

Selon des responsables du marché, l’incendie a été provoqué par des ramasseurs d’objets qui ont mis le feu aux dépôts d’ordures situés aux alentours du site. En plus des commerçants, ce marché à bétail abrite aussi depuis deux ans des centaines de déplacés venus du Centre du Mali.

Hama Diallo responsable des déplacés du site de « garbal » de Faladié déclare que « deux personnes ont perdu la vie au cours de cet incendie, un vieil homme et un enfant ». Il ajoute aussi que « plus de 400 bêtes dont des vaches, chèvres et moutons y sont restées », en plus des dégâts matériels. Monsieur Diallo estime que les pertes sont à hauteur de plus d’un milliard de FCFA. « Les déplacés cherchent de l’aide », poursuit-il.

« Tout est parti en fumée, rien ne reste pour nous, nous avons tout perdu », regrettent certains commerçants de ce marché à bétail de Faladié. « Quand on pense à nos investissements, ça fait mal. Il y a des troupeaux qui ont disparu, d’autres sont brûlés. Mes aliments bétail d’une valeur de 500 mille FCFA sont partis en fumée, c’est vraiment désolant », témoigne un des commerçant.

« On ne peut pas estimer la valeur réelle des dégâts, mais c’est la volonté de Dieu, on ne peut rien contre », souligne un autre commerçant.

A ce stade, aucun bilan officiel n’est disponible. Toutes nos tentatives pour faire réagir les autorités sur cet incendie et les possibles mesures d’accompagnement en faveur des victimes sont restées vaines.