Mali : 47 soldats français tués depuis 2013 dans le pays
Image d'illustration

Mali : 47 soldats français tués depuis 2013 dans le pays

Quarante-sept soldats Français ont été tués au Mali depuis janvier 2013. Les trois derniers ont perdu la vie lundi 28 décembre 2020 entre Hombori et Gossi dans le centre du pays, confirment les autorités françaises et maliennes. Leur véhicule « blindé » a heurté un engin explosif improvisé dans la zone. Les présidents français et malien ont salué les mémoires des disparus et réaffirmé leurs engagements à lutter contre le terrorisme.

Ces trois soldats sont morts dans l’accomplissement de leurs devoirs, a annoncé la ministre française des armées. Ils étaient engagés dans une zone où des groupes terroristes attaquent les populations civiles et menacent la stabilité régionale, tout comme la sécurité de la France, a-t-elle ajouté. Selon Florence Parly, la mission au cours de laquelle ces militaires ont été tués est une mission essentielle dans la lutte contre le terrorisme au Sahel. Dans un communiqué de l‘Elysée publié le 28 décembre 2020, le chef de l’État français a assuré les familles des victimes « de la reconnaissance et de la solidarité de la Nation ».

De son côté, le président malien de la transition, Bah Ndaw, a présenté ses condoléances à la France avant de saluer son engagement dans la lutte contre le terrorisme dans le pays. Bah N’Daw a exprimé sa « gratitude à la nation française pour son engagement aux côtés du Mali dans le cadre de la lutte contre le terrorisme ». « Je m’incline devant la mémoire de ces jeunes tombés en héros », ajoute-t-il

Rappelons que les armées française et malienne se sont récemment installées dans la zone du Gourma pour une mission de coopération d’un mois. L’objectif serait de renforcer leur collaboration dans la protection des populations civiles.

Pour certains experts des questions sécuritaires, les engins explosifs improvisés, enterrés sur les axes routiers dans le Gourma, constituent l’une des principales menaces pour les patrouilles militaires. Ils soulignent aussi que ces attaques à la mine s’expliquent par une absence prolongée de l’État dans la zone.

Dr Aly Tounkara, directeur des études du Collège sahélien :

Télécharger