Paix et sécurité au Mali : des chefs religieux et coutumiers réfléchissent à la solution à Gao
Image du monument de la paix à Gao

Paix et sécurité au Mali : des chefs religieux et coutumiers réfléchissent à la solution à Gao

La cité des Askia abrite depuis ce mercredi 24 juillet 2019 une rencontre inter-communautaire et des concertations des légitimités traditionnelles de la région de Gao. Organisée par l’Association des chefs coutumiers et religieux de la région de Gao, cette rencontre de 2 jours est financée par la Minusma. Elle vise à redonner aux chefs religieux et coutumiers la place qui est la leur dans le cadre de la sécurité et de la cohésion sociale.

Environ 310 participants dont des chefs religieux, des chefs de villages et fractions, des notables, des femmes et des jeunes prennent part à ces 2 jours de concertation.
Selon les organisateurs, 29 invités d’honneurs dont les familles fondatrices de Bamako, des chefs coutumiers et religieux ainsi que des notables des régions de Mopti, Tombouctou, Kidal, Menaka, Taoudéni et Koutiala ainsi que le représentant spécial des Nations Unies sont présents à la rencontre. La diaspora malienne est représentée par une forte délégation.

Les deux (2) jours de concertation permettront aux participants de débattre sur deux thèmes, à savoir : le chef en tant qu’acteur public, et la contribution des chefs pour le renforcement de la sécurité et de la cohésion sociale.

A noter que les femmes et les jeunes sont invités en tant qu’observateurs. Ils ne prendront donc pas la parole en public mais pourront donner leurs contributions à leurs chefs.

A travers cette rencontre, les organisateurs souhaitent revaloriser la chefferie traditionnelle et donner une place importante aux chefs religieux dans le renforcement de la sécurité et la cohésion sociale. Elle sera sanctionnée par des recommandations, une déclaration et un appel.

Le Représentant spécial du secrétaire général de l’ONU et chef de la MINUSMA a réitéré l’engagement de la mission pour le retour de la paix et la réconciliation au Mali. C’est pourquoi, selon lui, « la Minusma ne ménagera aucun effort pour rapprocher les communautés ».
Mahamat Saleh Annadif :

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