Élections : la CENI « favorable » à un « organe unique transitoire » chargé des élections
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Élections : la CENI « favorable » à un « organe unique transitoire » chargé des élections

Maintenir les organes actuels dans l’organisation des élections ou mettre en place un organe unique de gestion des élections ? La question sera débattue durant deux (02) jours par la commission électorale nationale indépendante (CENI). La commission fera des propositions, pour la tenue d’une élection libre et transparente. Cette rencontre se tient alors que le pays se prépare à des réformes notamment la loi électorale.

Il s’agit au cours de cette rencontre de réfléchir sur les améliorations ou modifications à apporter à la loi électorale. « C’est les insuffisances liées aux limites mêmes de la loi électorale qui nous a fait monter un texte qu’on a appelé modification de la loi électorale. Et cette modification porte sur le renforcement du contrôle de la CENI et de l’ensemble du système : de la supervision, du suivi », explique Amadou Bah président de la commission électorale nationale indépendante. Selon lui, il faut renforcer le contrôle sur l’ensemble du processus électoral.
Des organisations de la société civile ainsi que des partis politiques ont demandé la mise en place d’un organe unique de gestion pour les futures élections. Le Président de la Commission électorale s’interroge sur sa faisabilité au regard du temps imparti à la transition. « La CENI est représentée par 4704 membres opérationnels sur le territoire et à l’extérieur. Est-ce que pendant 18 mois on peut mettre une administration pareille en place ça demande des moyens ». s’interroge-t-il. Cependant Amadou Bah estime que même si cet organe « unique » était créé, il doit être transitoire.
Toutes les propositions qui seront faites au cours de ces assises seront soumises aux partis politiques et au gouvernement pour validation. Pour rappel, la charte de la transition prévoit la tenue des élections présidentielles et législatives 18 mois après l’investiture du Président de transition. Donc, au plus tard en mars 2022

Pour le pool d’observation citoyenne des élections au Mali, les élections doivent être organisées par un organe unique de gestion des élections. Selon le président du POCIM Ibrahima Sangho, cela permettrait d’en assurer la transparence et l’efficacité. Il estime que cet organe doit s’établir à long termes. «Ainsi au delà de la présidentielle, il pourrait organiser les législatives et les communales».
Ibrahim Sangho président du pool d’observateurs citoyens

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