Stand-by à Alger en attendant les conclusions de la médiation
Les représentants des groupes Armés

Stand-by à Alger en attendant les conclusions de la médiation

Les pourparlers inter-maliens à Alger sont en stand-by. Ils attendent le document de la médiation. La semaine dernière, les différentes parties ont paraphé un texte, intitulé «engagement d’Alger». Pour autant les mouvements de la coordination réclament toujours la création d’un État Fédéral.

Selon le chargé de la communication de la coordination Mohammed Elmaouloud Ramadane, cette appellation Azawad est nécessaire pour les régions nord. Mohammed Elmaouloud Ramadane était l’invité du Grand Dialogue d’hier de Studio Tamani.

« Pour la coordination, il y a des points sur lesquels il n’y a pas de recul et du côté du gouvernement c’est la même chose. En ce qui concerne l’étendue du territoire de l’Azawad, pour la coordination, il lui faut cette appellation. Il faut qu’il soit reconnu comme une étendue qui s’appelle Azawad. En ce qui concerne le gouvernement, cela est une ligne rouge. Il y a le système fédéral qui est demandé dans la proposition de la coordination et qui est rejeté du côté du gouvernement. C’est dire qu’il y a de part et d’autre des points qui sont très éloignés et demandent beaucoup de travail et cela demande aussi beaucoup de concession. Je crois qu’il est temps que les acteurs sachent que le temps n’est plus à la guerre ».

Selon Habala Ag Hamzata, secrétaire général du GATIA, membre de la Plate-forme, «parvenir rapidement à un accord est capital compte tenu de la situation qui prévaut dans les pays voisins victimes de Boko Haram». Il a participé lui aussi hier au débat de Studio Tamani.

« Je pense que la médiation est en train de travailler sur les différents documents. Et jusqu’à preuve du contraire on n’a pas eu le document final de la médiation. Ce qu’on veut c’est aboutir vraiment à un accord qui permettra de stabiliser le Mali d’une manière générale et en particulier le nord du Mali. Et aujourd’hui, ce qui doit nous faire beaucoup plus peur, c’est la situation, qui prévaut un peu à côté de nous, surtout vers le sud libyen, du côté du Nigeria, et le Tchad avec Boko Haram et avec tout ce qui se passe, il faut vraiment qu’on arrive à un accord définitif. Et pour vraiment faire la paix, il faut qu’on s’attaque au chose essentielle, c’est à dire le développement durable du Mali en générale et des régions du nord en particulier ».