Mali – CEDEAO : « on n’est pas très loin d’un accord », déclare un diplomate malien
Frontière Mali-Sénégal, février 2022 ©Studio Tamani/Fondation Hirondelle/Florent Vergnes

Mali – CEDEAO : « on n’est pas très loin d’un accord », déclare un diplomate malien

Le représentant de l’Europe auprès du ministère malien des affaires étrangères affirme que le dialogue se poursuit entre le Mali et la CEDEAO, après 4 mois d’embargo. Selon le diplomate, on tend vers une levée des sanctions. Déclaration faite en début de semaine à Bamako, lors de la célébration de la journée de l’Europe au Mali.

Sékou dit Gaoussou Cissé se montre optimiste quant à la levée prochaine des sanctions de la CEDEAO prises contre le Mali il y a plus de quatre (4) mois. Selon le diplomate malien, les autorités de la Transition et la CEDEAO sont en passe de trouver un accord sur la prorogation du délai de la transition. « Comme on le dit en diplomatie, on n’est pas très loin de l’accord. Dans les prochains jours, les autorités compétentes vont pouvoir se prononcer sur cette question ».

Il annonce un compromis qui selon lui « pourrait aboutir à une feuille de route acceptable, au terme de laquelle seront organisées des élections crédibles transparentes et apaisées ».

L’espoir porté sur Faure Gnassingbé

Cette déclaration sur un possible accord entre le Mali et la CEDEAO a été faite quelques jours après la visite d’une délégation malienne au Togo. Celle-ci a demandé au Président togolais Faure Gnassingbé de soutenir l’effort de dialogue du gouvernement malien avec l’ensemble de la communauté internationale.

Des partis politiques ont salué le choix porté sur le chef de l’État togolais qui espèrent-ils va permettre un retour à l’ordre constitutionnel.

« La Transition doit poser des jalons »

Pendant ce temps, l’initiative « Sauvons le Mali Dokera » a organisé hier mardi une marche à la place de l’indépendance de Bamako. Selon les organisateurs, les autorités de la transition doivent poser des jalons pour la levée des sanctions et le retour rapide à l’ordre constitutionnel.

Mamedy Dramé, membre de l’initiative «Sauvons le Mali Dokera » :