« Non, il n’y a pas eu 200 cas d’abandon au service militaire à Bapho »

« Non, il n’y a pas eu 200 cas d’abandon au service militaire à Bapho »

Le ministère de la jeunesse et des sports dément les rumeurs faisant état de 200 cas d’abandon au cours de la formation militaire obligatoire pour les 807 admis de la Fonction publique de l’État. Ces rumeurs ont été largement partagées sur les réseaux sociaux cette semaine. Ce service militaire a débuté le 02 Août dernier au camp militaire de Bapho à Ségou.

Le secrétaire général du ministère de la jeunesse et des sports Amadou Diarra Yalkouyé a affirmé qu’un seul cas d’abandon a été enregistré. Les raisons de cet abandon feront l’objet d’un communiqué ultérieur, a-t-il déclaré. Le Ségal a démenti les cas de fausses couches distillés sur les réseaux sociaux.

Il a confirmé, en revanche, que « 28 femmes enceintes ont été déclarées au niveau des services de santé accrédités ».

« D’ailleurs, une d’entre elles a accouché et est en repos en famille », a précisé monsieur Diarra. Il signale que « tous ces cas de grossesses ont été déclarés avant leur départ pour Bapho ». Le secrétaire général conclut qu’« une personne malade de drépanocytose n’a pas pu achever la formation et a été admise dans un hôpital de la capitale »,

Pour rappel, le service national des jeunes est une formation physique, morale, professionnelle des jeunes. Elle a été réinstaurée par le président de la transition le 30 mai dernier.

En amont, les recrues ont bénéficié d’un contrôle médical au centre de médecine des sports dans l’enceinte du Stade Modibo Keita de Bamako. Au cours du processus, les inaptes avaient été recensés et devraient bénéficier d’une formation civique selon les autorités.