« Maouloud » 2022, pas de festivités dans des localités en proie à l’insécurité
Stade du 26 mars de Bamako, Maouloud 2020

« Maouloud » 2022, pas de festivités dans des localités en proie à l’insécurité

La communauté musulmane a célébré ce week-end l’anniversaire de la naissance du prophète Mohamed (PSL). Cependant, l’insécurité a impacté les festivités dans certains endroits du pays.

Comme chaque année, des centaines de milliers de fidèles ont convergé vers les stades du 26 mars et omnisports de Bamako pour célébrer la naissance du Prophète Mohamed (PSL).

Cette ferveur était au rendez-vous, à l’intérieur du pays aussi, à Kayes, comme à Kita, le « maouloud » a été marqué par des séances de prêches et de prières dans les mosquées et espaces publics. À Nioro du Sahel, des milliers de fidèles se sont réunis dans la famille Tall pour prier. La famille du Cherif Bouyé Haidara recevra les convives le jour du baptême prévu vendredi prochain, précisent les habitants de la localité.
Dans la deuxième région, des milliers de fidèles ont prié pour le retour de la paix. À Banamba, une localité en proie à l’insécurité, la fête n’a pas eu lieu « par peur de représailles », affirme une source locale.

Même scénario à Mopti dans les villes contrôlées par les groupes jihadistes. Mais la mobilisation a été effective à Mopti ville.

À Ségou, aucun incident n’a été enregistré. Les villes de Gao et Tombouctou ont accueilli avec faste les festivités. À Goundam, la fête a été sécurisée par les militaires qui sillonnaient la ville.

Le retour de la paix au cœur des prières

Des fidèles de l’intérieur du Mali et de l’étranger ont fait ce week-end le plein des stades omnisports et du 26 mars de Bamako pour la célébration du Maouloud. Ils ont formulé des vœux pour le retour de la paix et de la réconciliation au Mali.