Diéma et Ménaka : le « ras-le-bol » des populations face aux coupures d’eau et d’électricité
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Diéma et Ménaka : le « ras-le-bol » des populations face aux coupures d’eau et d’électricité

A Diéma et à Ménaka, les populations déplorent les coupures intempestives d’électricité et de l’eau. Elles demandent aux autorités une solution.

A Diéma, dans la région de Nioro, des habitants ont barricadé les routes ce mardi pour demander aux autorités de résoudre le problème d’électricité. Selon eux, depuis près de deux mois la fourniture de l’électricité et de l’eau, n’est pas stable. « La situation s’est aggravée ces deux dernières semaines », disent-ils. D’où la manifestation de ce mardi.

« Ni électricité, ni eau, ça vaut à peu près deux semaines. On a fait des assises deux fois avec le préfet et avec le maire. Chaque fois, ils disent que le groupe est en route pour Diéma jusqu’à présent on a rien vu », regrette Nacounté Diakité., secrétaire à l’information du bureau de la jeunesse de Dièma. Il menace de reprendre la rue « On a dit aux autorités si ça ne va pas d’ici vendredi, le samedi on va sortir »

Un coup dur pour les activités économiques

A Ménaka au nord du pays, les activités économiques sont mises en mal à cause des coupures intempestives d’électricité et d’eau.

« Nous sommes toujours dans une situation grave, si la ville est dans le noir, ça joue sur le moral des gens. Beaucoup d’artisans travaillent avec l’électricité ainsi que les femmes. Cela ne peut pas marcher dans une région », dit Sidi Barka, président de la société civile de Ménaka.

EDM sa tente de rassurer à Ménaka

Les responsables de la société EDM sa de Ménaka assurent que des dispositions sont en cours pour alléger la souffrance des habitants de la ville. « On a eu des difficultés avec nos groupes. Tous les quatre sont arrêtés. On l’a signalé à la direction. On m’a appelé qu’ils ont eu des pièces et vont les réparer pour soulager la population », rassure Ousmane Bagayogo, coordinateur de l’EDMsa de Ménaka.

Ces coupures d’électricité et d’eau sont régulièrement signalées dans certains quartiers de Bamako