Délestages : les populations crient leur « ras-le-bol »
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Délestages : les populations crient leur « ras-le-bol »

Plusieurs localités du Mali font face, ces derniers temps, aux délestages. Au Centre comme au Nord du pays, les populations dénoncent les désagréments causés par ces coupures d’électricité. Des responsables de EDM sa (Énergie du Mali) se disent conscients du problème et annoncent qu’ils sont à la recherche de solution.

La ville de Menaka, dans le nord du pays, a fait plus de deux semaines sans électricité. Suite à ces coupures intempestives, la population a décrété ce mardi une journée ville morte. Sur place, la quasi-totalité des commerces, les services publics et privés, les écoles ont tous fermés. La situation a mis les activités de la ville au ralenti.

La région de Gao vit également la même chose. Dans certains quartiers de la ville, les gens peuvent faire des jours dans l’obscurité. Pour calmer les tensions, le directeur régional de EDM à GAO a fait une sortie cette semaine. Selon lui, sur les 8 groupes électrogènes dont dispose la ville, seulement 4 sont opérationnels. Il a ainsi précisé que ces délestages, de façon générale, sont dus à l’insuffisance des groupes électrogènes et le manque d’entretien des équipements.

Dans le centre du pays, notamment dans la région de Bandiagara, c’est le même problème. Sur place, les populations disent ne plus savoir à quel sort se vouer.

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Colère et la désolation

Cette situation d’inconfort touche ainsi beaucoup d’autres localités au Mali. Au nord et sud du pays, des populations témoignent :