Front social au Mali :  va-t-on vers une nouvelle agitation ?
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Front social au Mali : va-t-on vers une nouvelle agitation ?

Plusieurs corporations ont déposé des préavis de grève ces derniers jours au Mali. Ces mouvements concernent différents secteurs notamment la justice et l’éducation. La revendication commune de tous ces syndicats reste l’amélioration des conditions de vie des militants.

Après le syndicat des enseignants signataires du 15 octobre 2016, c’est celui des greffiers, secrétaires de greffes et parquets (SYNAG) qui a aussi déposé un préavis de grève, la semaine dernière. La corporation dénonce le non-respect des engagements du gouvernement par rapport à « l’indemnité de judicature ». Il s’agit du montant que les magistrats perçoivent pour la rédaction des décisions de justice. Le syndicat affirme que la grève prendra effet du 07 au 09 décembre prochain. En cas d’échec des négociations, le mouvement reprendra du 12 au 16 décembre prochain, souligne le syndicat.

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D’autres corporations comme celle des surveillants de prison menace aussi d’aller en grève. Leur syndicat s’apprête à déposer son préavis de grève la semaine prochaine, selon ses responsables.

En même temps, la grève nationale de cinq (5) jours de l’Association des Élèves et Étudiants du Mali (AEEM) se poursuit. Le mouvement a commencé lundi 21 novembre dernier. Ce mouvement d’arrêt des cours sera également reconduit, en cas de non satisfaction des doléances, prévient l’AEEM.

« Trouver une solution rapide »

Cette grogne sociale s’explique par le mécontentement des travailleurs de certains secteurs, affirme le politologue Alfousseini Guindo. Il ajoute que les autorités du pays doivent rapidement chercher une solution.