Des otages libérés à Bamako, plusieurs autres restent détenus au nord et centre du Mali
Image d'illustration

Des otages libérés à Bamako, plusieurs autres restent détenus au nord et centre du Mali

Une intervention d’une unité spéciale des Forces de sécurité du Mali a permis la libération d’otages, ce dimanche 27 Novembre, au quartier Missabougou à Bamako. Au cours de leur opération, un groupe de criminels et de narcotrafiquants composé de 4 personnes de nationalités différentes a pu être arrêté, selon un communiqué du gouvernement. Au même moment, plusieurs personnes restent encore introuvables au centre et au nord du pays.

Le ministère de la sécurité et de la protection civile indique que cette libération a été rendue possible grâce à des renseignements minutieusement exploités. Ainsi peut-on lire, dans le document, la libération de 10 otages dont 3 femmes et 6 enfants. Il s’agit des membres d’une même famille qui avaient été enlevés le 18 novembre dernier. “Les preneurs d’otages exigeaient 900 millions de CFA comme rançon ou à défaut de donner des informations permettant de localiser la cocaïne récemment interceptée par les Douanes maliennes,” poursuit le gouvernement.

Outre cette prise d’otage, un prêtre blanc de l’église catholique du Mali porté disparu le 20 novembre dernier est toujours introuvable. Cependant, ses proches affirment que la police poursuit ses enquêtes pour le retrouver.

Par ailleurs, des journalistes notamment Moussa Dicko, Hamadoun Nialibouly ou encore Olivier Dubois, sont toujours aux mains de leurs ravisseurs. Ils ont été enlevés entre 2020 et 2021.

Notons que des administrateurs civils sont aussi sans nouvelle. Il s’agit du sous-préfet de Farako, Aly Cissé et le préfet de Gourma-Rharouss, Drissa Sanogo. Ils ont été capturés en 2019 et 2020.

Mettre l’accent sur la prolifération des armes

Face au nombre croissant des prises d’otages ces derniers moments dans la capitale malienne, des analystes sécuritaires estiment que les autorités devraient mettre l’accent sur la prolifération des armes. Ceux-ci pensent que cette mesure permettra de réduire les cas.

Kadiatou Keita, analyste des questions sécuritaires :