<strong>Au Mali, les enlèvements de civils continuent</strong>
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Au Mali, les enlèvements de civils continuent

Le Père Hans Joachim Lohre reste introuvable un mois après son enlèvement à Bamako. Au même moment deux enlèvements sont signalés à Gao.

Le dernier cas d’enlèvement en date est celui du promoteur de l’école des infirmiers de Gao. Son rapt s’est déroulé dimanche dernier 18 décembre 2022 vers Fafa dans le cercle d’Ansongo et serait l’œuvre d’hommes armés non identifiés. De sources locales, ses ravisseurs l’ont amené avec sa voiture, laissant sur place sa femme et son chauffeur.

Toujours dans la région de Gao, le même jour, un employé de l’ONG «Médecins Sans Frontières» a été enlevé au quartier Sossokoïra. Selon des sources locales, des hommes armés se sont introduis dans la base de l’ONG. Médecins Sans Frontières a rassuré dans un communiqué que toutes les dispositions sont prises pour le retrouver.

Des journalistes et des administrateurs aussi introuvables

Ces rapts interviennent un mois après celui du Père Hayo. Enlevé à Bamako le 20 novembre 2022 le religieux chrétien Hans, membre des missionnaires d’Afrique reste introuvable. Ces collaborateurs déclarent ne disposer d’aucune information en ce moment.

Notons que Aly Cissé, sous-préfet de Farako et Drissa Sanogo préfet à Gourma-Rharouss, enlevés respectivement en 2019 et en 2020 sont toujours introuvables. On est aussi sans nouvelles des hommes de media enlevés en 2020 et 2021. Il s’agit Hamadoun Nialibouly, Moussa Dicko et Olivier Dubois.

Les autorités interpellées

Pour la commission nationale des droits de l’homme CNDH, la multiplication des cas d’enlèvements et de disparitions forcées au Mali, doit interpeller tout le monde. Ils demandent aux autorités de prendre des dispositions dans ce sens.

Aguibou Bouaré président de la CNDH :