<strong>Nord du Mali : le CSP veut mieux s’organiser face à la montée de l’insécurité</strong>
Gao, le 3‎ ‎juin‎ ‎2022 📷 Studio Tamani/Fondation Hirondelle

Nord du Mali : le CSP veut mieux s’organiser face à la montée de l’insécurité

Plusieurs attaques meurtrières ont été enregistrées cette semaine dans le nord du pays. Au même moment les groupes signataires réunis au sein du CSP s’organisent pour la sécurisation des personnes et de leurs biens.

Le cadre stratégique permanent pour la paix, la sécurité et le développement (CSP-PSD) regroupant les groupes armés du Nord signataires de l’accord de paix, s’est réuni à Kidal. Les discussions ont porté sur le renouvellement du bureau, le respect de l’accord de principe de Rome convenu entre le Gouvernement Malien et les Mouvements. Les groupes armés ont aussi évoqué l’harmonisation des points de vues sur l’avenir de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali issu du processus d’Alger. Cette réunion est intervenue quelques jours seulement après que la Coordination des mouvements de l’Azawa CMA a décidé de suspendre sa participation aux mécanismes de mise en œuvre de l’accord. Cette composante du CSP dénonce la lenteur de la mise en œuvre de l’accord.

L’insécurité continue

Pendant ce temps, les attaques terroristes et autres violences vont bon train. Ce mardi 27 décembre, des hommes armés à bord d’un véhicule ont braqué deux boutiques des revendeurs d’or aux quartiers Sosso-koira et Château à Gao. Les assaillants ont emporté une forte somme d’argent et d’autres objets de valeurs.

Toujours dans le nord, cette fois-ci à Ménaka, le cadavre d’un jeune a été retrouvé sur les dunes de la ville. Deux balles étaient logées dans la tête et une autre dans le cou. Il a été inhumé le même jour, au cimetière de Ménaka.

Un jour auparavant, deux hommes en armes sur une moto, ont ouvert le feu sur un gendarme à Goundam, dans la région de Tombouctou. La victime transportée à l’hôpital a succombé à ses blessures, quelque temps après.