<strong>Révision des listes électorales : le bilan de la mobilisation « insatisfaisant »</strong>
Yorosso, le 20 octobre 2022 📷 Studio Tamani/Fondation Hirondelle

Révision des listes électorales : le bilan de la mobilisation « insatisfaisant »

Les opérations de révision annuelle des listes électorales ont pris fin le 31 décembre dernier au Mali. Le constat dans beaucoup de commissions de révision a été le manque d’affluence.

La traditionnelle révision des listes électorales du Mali au compte de l’année 2023 a lieu dans chaque commune, ambassade ou consulat. La validation, le transfert et la radiation constituaient les principales taches confiées aux commissions dont les membres sont désignés par le ministère de l’administration territoriale et des partis politiques.

« Les travaux au cours des trois mois se sont bien déroulé », estime Abdoul Karim Kéïta, président de commission de révision des listes électorales de Ségou. Selon lui, « le transfert à l’intérieur fait 38 et celui vers d’autres communes est de 92 ». « Nous avons enregistré 287 décès. En ce qui concerne la validation, nous avons eu 1983 personnes », ajoute M.Keïta.

Le manque d’engouement souligné

A Douentza les membres de la commission soulignent qu’il y a eu moins d’affluence. « On a eu un nombre de 121 radiations. Pour les transferts, on a eu 72. pour la validation on a eu 221 », précise Aly Boré, responsable de la commission. Pour lui, « les gens sont sortis beaucoup plus l’année dernière que cette année ».

Par contre en commune 6 du district de Bamako, la commission se félicite de la révision effectuée en 2022. Son président Salia Sangaré indique qu’il y a eu 6514 cas de validation, 121 transferts et 211 radiations. « Cette année ça va mieux que ça soit la radiation, les transferts, les validations. On a beaucoup radié cette année comparativement à l’année dernière », explique monsieur Sangaré qui déplore tout de même le manque d’affluence pour les cas de transfert.

Rappelons que la révision des listes électorales de 2022 a lieu au moment où la mise en place d’une carte nationale d’identité biométrique sécurisée est en cours. Cette carte devrait remplacer toutes les autres cartes dont la carte d’électeur. Selon son décret elle sera obligatoire à partir de 15 ans, avec une validité de cinq ans.