<strong>Pisciculture à Koutiala : de nouvelles techniques pour accroître la production</strong>
Koutiala, le 17 novembre 2022 📷 Studio Tamani/Fondation Hirondelle

Pisciculture à Koutiala : de nouvelles techniques pour accroître la production

A Koutiala, de nombreux habitants vivent de la pisciculture. Dotés de nouvelles connaissances dans le domaine, bon nombre d’entre eux entrevoient de nouvelles perspectives de rentabilité à l’horizon.

Ici à Ouelengana, une localité située à Koutiala, Dramane Berthé, la vingtaine, pratique de la pisciculture. Il possède 5 étangs dans lesquels il fait pondre son stock de géniteurs pour produire des alevins à revendre à d’autres pisciculteurs. Une manière pour lui d’être en activité. « Je fais la pisciculture parce que je l’ai étudié et c’est une activité qui me passionne », dit-il. Avant de poursuivre « pour l’instant, je n’ai pas pu avoir la fonction publique, c’est mieux que rester à la maison. J’arrive à subvenir à mes besoins ».

La reproduction via les nouvelles techniques

À quelques kilomètres, vers la sortie de la ville, un autre pisciculteur chercheur et passionné de poissons a installé ses étangs. Et après plusieurs années de pratique, Demba Sissoko est désormais armé de nouvelles techniques. « Pour le tilapia, nous faisons la reproduction par nos propres moyens mais pour les clarias, on partait à Bamako ou à Ségou mais aujourd’hui, on arrive à le faire sur place », explique M.Sissoko. « Et aussi, tu peux mettre 500 coqs dans cette maisonnette installée au dessus des étangs. Tu collectes ensuite les fientes de poulets qui font servir d’alimentations aux poissons. Ça te fait de l’économie », indique-t-il.

Intensifier l’activité de la pisciculture

L’activité de la pisciculture n’est pas intensifiée à Koutiala. Pour les vendeuses de poisson, la technique n’est pas encore maîtrisée. « La pisciculture n’est pas aussi rependue à Koutiala. Je pense que les pisciculteurs n’ont pas bien maîtrisé la technique, car ils n’arrivent pas à nous proposer des gros poissons, alors que c’est ce qui nous intéresse », regrette Aminata Traoré, vendeuse.