<strong>Lutte contre la corruption : un échec en grande partie, selon Transparency International</strong>
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Lutte contre la corruption : un échec en grande partie, selon Transparency International

De maigres progrès dans la lutte contre la corruption en 2022. Cette estimation qui concerne 180 pays dont le Mali est donnée par Transparency international dans son rapport publié ce mardi 31 janvier 2023. Le document révèle que cette situation est due aux violences perceptibles un peu partout dans le monde.

L’ONG révèle que 95 % des pays n’ont fait que de faibles, voire inexistants, progrès depuis 2017. La violence qui sévit dans le monde pourrait expliquer cette violence.

Il existe une corrélation évidente entre violence et corruption, affirme Transparency international. « Les gouvernements affaiblis par la corruption sont incapables d’assurer la protection des populations, et parallèlement le mécontentement des citoyens peut facilement se transformer en violence », révèle le document.

L’indice de perception de la corruption IPC, place le Danemark, la Finlande et la Nouvelle Zélande en tête des pays qui ont des institutions fortes et qui respectent le droit de l’Homme.

Dans ce classement, le Mali a régressé de 20 points et se trouve à la 137ème place, derrière le Burkina 70ème et le Niger qui se classe 123ème.

Daniel Eriksson, directeur général de Transparency International, plaide pour que « les gouvernements ouvrent des espaces permettant aux citoyens, militants, entrepreneurs, membres de communautés marginalisées, entre autres, de participer à la prise de décision ». Selon lui, « dans les sociétés démocratiques, le peuple peut faire entendre sa voix pour aider à éradiquer la corruption et exiger un monde plus sûr pour tous ».