<strong>Le rapatriement des Maliens vivant en Tunisie a démarré</strong>
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Le rapatriement des Maliens vivant en Tunisie a démarré

Le retour des Maliens vivant en Tunisie a commencé ce week-end. 153 étudiants, migrants entre-autres sont arrivés à Bamako ce samedi 4 mars 2023. Ils rentrent dans leur pays à cause des agressions et manifestations hostiles à l’encontre des subsahariens en Tunisie.

Ce premier groupe a été accueilli à l’Aéroport international Modibo Keita de Senou par des autorités nationales. Celles-ci indiquent que d’autres compatriotes qui désirent revenir seront rapatriés dans les prochains jours.

Parmi les Maliens qui sont rentrés ce week-end, figure le secrétaire général de l’association des étudiants maliens en Tunisie. Pour Mahamadou Maiga, la situation est regrettable en Tunisie. Il demande ainsi aux autorités maliennes de créer des conditions pour que les Maliens puissent rester chez eux.

« C’est à l’État malien que j’en veux. On a brûlé devant chez moi. On a passé des nuits à nous jeter des cailloux. Ce n’est pas une situation que j’aurai souhaité même si je n’ai pas été bloqué. Les maliens qui ont été bloqués sont des frères », souligne avec regret Mahamadou Maiga.

Les autorités assurent leur soutien

Selon les autorités nationales, toutes les dispositions sont prises avec l’Ambassade du Mali en Tunisie pour assurer la sécurité des maliens qui sont encore sur place. Elles affirment aussi que le rapatriement continuera jusqu’à ce que tous les Maliens qui souhaitent revenir puissent pour regagner le pays.

« Nous sommes là pour témoigner de l’engagement des autorités à ne ménager aucun effort pour soulager nos compatriotes qui sont revenus de la Tunisie et ceux qui sont encore sur place », indique le Colonel Sadio Camara, ministre de la Défense et des anciens combattants.

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Protéger les maliens partout

Selon certains politologues, les autorités du Mali doivent être plus fermes dans le cadre de la protection des ressortissants Maliens partout où ils sont. Pour Dr Pierre Clavert Bakoroba Traoré, l’Union Africaine doit rappeler les autorités tunisiennes à la raison.