Des sources locales ont rapporté ce mercredi des frappes de l’armée malienne contre des positions suspectes vers la frontière algérienne. Ces bombardements auraient fait plusieurs morts et blessés. Ce même jour, l’état major général des armées a annoncé avoir tué un leader terroriste dans la zone des trois frontières.

Le communiqué de l’État major indique que les mouvements de ce chef terroriste accompagné d’un groupe a été détecté dans le village de Haourara. Une localité située au bord du fleuve dans la zone des trois frontières, précise le communiqué. L’État major ajoute que le groupe terroriste et son leader ont été traités avec efficacité après plusieurs heures de surveillance.

Toujours selon l’État major, les renseignements ont permis de repérer et neutraliser le groupe armé terroriste dirigé par Amadjiré Bah. Celui-ci serait responsable des attaques contre les populations de Kolodougou Koro et Moussa Wéré.

Dans la nuit de mardi à mercredi, des frappes de l’armée ont visé une position suspecte près de Talahandak, selon des sources locales. Elles précisent que dans cette localité située non loin de la frontière algérienne se trouve une mine d’or artisanale.

Les bombardements auraient fait plusieurs morts et des blessés.

Samedi dernier, l’escorte rétrogradée de l’acheminement des vivres sur Menaka a déjoué une embuscade à 60 km de Menaka avec un lourd bilan coté terroriste. Une attaque à l’engin explosif improvisé a ciblé une patrouille de sécurisation de la foire hebdomadaire de Mandiakuy, cercle de Tominian. L’attaque s’est déroulée entre Bénéna et Mandiakuy.

La collaboration des populations locales indispensable

Pour des analystes, ces résistances des groupes armés face à l’armée malienne « ne sont que passagères ». Dr Ahmadou Touré, spécialiste des questions sécuritaires, pense que la solution peut être trouvée avec une franche collaboration entre l’armée et les populations locales.