Transition : des acteurs politiques et de la société civile pressent pour des élections
Le Président de la Transition. Crédit photo Présidence de la République

Transition : des acteurs politiques et de la société civile pressent pour des élections

Des partis politiques et des organisations de la société civile réclament la fin de la transition au Mali. Dans une déclaration commune ce 31 mars, ces partis et regroupements politiques rappellent que la durée de la transition a pris fin le 26 mars dernier. Ils demandent l’organisation de la présidentielle dans les meilleurs délais.

Dans leur déclaration, ces partis politiques expriment la nécessité de créer les conditions d’une concertation rapide et inclusive. Ces formations politiques demandent aux autorités, la mise en place d’une architecture institutionnelle, à l’effet d’organiser l’élection présidentielle dans les meilleurs délais.

Ainsi, ils menacent d’utiliser les moyens légaux et légitimes pour le retour du pays à l’ordre constitutionnel normal et dans le concert des nations. Cela est un gage de la stabilité et du développement durable, soutiennent-ils. Dans le document, ils annoncent la mise en place d’un comité de suivi de la présente initiative.

Cette déclaration intervient quelques jours après une requête de La Refsyma, Référence syndicale des magistrats et l’AMPP, Association malienne des procureurs et poursuivants devant la Cour constitutionnelle sur la fin de la transition.

Ces deux organisations de magistrats demandent à cette juridiction de reconnaître que « les autorités actuelles sont sans mandat au pouvoir pour représenter le Mali ». Ces magistrats proposent d’« ouvrir une nouvelle Transition incluant toutes les composantes de la Nation, y compris l’armée républicaine ».

«Il est normal pour les partis politiques de demander la fin de la transition et l’organisation des élections». C’est ce qu’estiment des analystes politiques. Selon eux, les autorités actuelles doivent tendre la main à ces partis politiques pour relever les défis auxquels le pays est confronté.

Soumaila Lah, enseignant chercheur et analyste