Le Mali va mettre en place un dispositif médical au niveau des frontières pour contrer le Mpox. Cette mesure survient après la découverte de quelques cas du virus au Sénégal et en Guinée.

Aucun cas de la maladie n’est à ce jour enregistré au Mali. Cependant avec la découverte des cas au Sénégal et en Guinée, deux pays voisins, les mesures de prévention doivent être renforcées. Selon des sources proches des autorités sanitaires, une rencontre est prévue dès ce mardi sur le sujet. Objectif : renforcer les dispositifs de contrôle et de prévention.

Le mpox autrefois appelé virus de la variole du singe a pour réservoir des rongeurs, des écureuils, des singes et l’homme, affirme le professeur Abdoulaye Mamadou Traoré, infectiologue au CHU du Point G

« La transmission se fait soit d’une personne malade à une autre personne ou de l’animal à l’homme », explique-t-il, tout en précisant qu’il existe d’autres modes de contamination de la maladie. Il s’agit, selon le Pr. Traoré, de « la transmission en direct » qui se fait, « par contact avec des lésions d’une personne malade ou elle peut se faire à travers la voie respiratoire par inhalation de gouttelettes émises par une personne malade ».

Aux deux premiers facteurs s’ajoutent, « la transmission par voie sanguine », d’après le spécialiste. Même si cette dernière a été rarement décrite », a-t-il clarifié.

Le Professeur Traoré signale qu’en plus des moyens de transmission directe, les facteurs indirects ne sont pas à négliger. Parmi celles-ci, ils citent le contact avec les matériels souillés utilisés pour administrer des soins chez des malades.