La Semaine nationale de la réconciliation SENARE a débuté ce lundi 15 septembre. Elle se poursuivra jusqu’au 21 septembre 2025 à Bamako. Cette édition, réunissant diverses communautés maliennes, a pour thème « Héritage culturel : facteur de paix dans l’AES ».
Cette 4ᵉ édition de la SENARE coïncide avec l’année de la culture. Raison de plus pour magnifier la Semaine nationale de la réconciliation qui vise à puiser dans nos valeurs culturelles endogènes pour résoudre nos différends, a rappelé le Premier ministre général de division. Abdoulaye Maïga, Premier ministre : « Cette vision politique consistant à laver le linge sale en famille confère à la semaine nationale de la réconciliation une toute autre dimension portée sur la promotion des mécanismes endogènes de gestion des conflits et de la souveraineté de notre pays. Cela en vue d’en faire des instruments complets de la réconciliation et de la résilience d’une part, puis de la coconstruction de la paix d’autre part », a-t-il martelé.
Un espace de dialogue et de pardon
Après trois éditions passées, les efforts ont porté fruit, affirme Raïchatou Walet Altanata, membre de la commission d’organisation de la SENARE. Pour elle, la Semaine nationale de la réconciliation fait partie désormais de l’agenda du peuple malien. Selon elle, « la réconciliation est un gros sentier ».« Cette édition va apporter un plus aux éditions précédentes. C’est pour permettre aux Maliens de se parler, de dialoguer, de se pardonner et de mettre en avant notre diversité culturelle pour en faire une force », explique MmeRaïchatou Walet Altanata. « 4ᵉ édition déjà, nous voyons qu’un grand pas a été franchi », a-t-elle ajouté.
Des conférences-débats sur la charte pour la paix et la réconciliation, des expressions artistiques, des plantations d’arbres et des caravanes de sensibilisation seront les temps forts de cette 4ᵉ SENARE.
