La rentrée des classes a officiellement eu lieu le 1er octobre 2025 au Mali. À Koro, dans la région de Bandiagara, les salles de classe jusque-là occupées par des réfugiés ont pu être libérées à temps, permettant ainsi une reprise effective, selon les responsables scolaires. Les enfants vivant sur les sites de déplacés ont également retrouvé le chemin de l’école, même si leurs parents confient avoir beaucoup de mal à leur fournir tout le nécessaire scolaire.

À Tominian, plusieurs établissements sont restés fermés en raison de l’absence d’enseignants, souvent liée à des difficultés salariales. Toutefois, certaines écoles comme celle de Farabé Kamaté B ont pu se préparer. Avec l’appui de la préfecture, de la mairie et du service de la solidarité, les lieux ont été nettoyés et désherbés. « Les cours sont effectifs, mais il y a des enseignants qui ne se sont pas présentés à cause de leur situation salariale », explique Baba Diassana, président du Comité de Gestion Scolaire.

Des salles délabrées à Koro

À Koro, des enseignants et les élèves étaient bien présents, mais les conditions matérielles ont bloqué la reprise. Les salles de classe, jugées trop délabrées et insalubres, n’ont pas permis le démarrage des cours.
« Avec l’appui du CAP et du préfet, les écoles ont été libérées. Les enfants étaient venus. La grève des enseignants, a rendu difficile la situation », souligne Boubacar Niangaly, coordinateur des comités de gestion scolaire du CAP. Il précise que des ONG se sont engagées à nettoyer et désinfecter les lieux afin de faciliter une reprise rapide.