Transport en commun à Bamako : entre surcharge et pénurie de gasoil
‎Deux SOTRAMA sur l'axe Medina coura- Hippodrome, Bamako le 12‎ ‎mars‎ ‎2021 ©Studio Tamani

Transport en commun à Bamako : entre surcharge et pénurie de gasoil

À Bamako, la pénurie de gasoil ralentit fortement les transports en commun. Les SOTRAMA, désormais rares sur les routes, circulent surchargées, compliquant le quotidien des habitants.

Certains passagers n’hésitent pas à s’installer sur les porte-bagages pour atteindre leur destination. « Le véhicule était tellement surchargé qu’on a vraiment eu peur », raconte une passagère.

Les conducteurs expliquent qu’ils n’ont guère le choix : «Nous allons jusqu’à Dio chercher du gasoil et faisons le maximum pour transporter les passagers en toute sécurité », souligne l’un d’eux.

Des habitants inquiets et impatients

De longues heures d’attente deviennent la norme. « On peut attendre jusqu’à quatre heures pour trouver une SOTRAMA, c’est très pénible », déplore une usagère. Face à cette situation, les habitants demandent aux autorités d’agir rapidement pour éviter les risques liés à la surcharge.

Appel à la sécurité et à la résilience

Le Groupement malien des professionnels du pétrole (GMPP) a rencontré le Premier ministre Abdoulaye Maïga. Son président, Ibrahim Touré, assure que 90 % des problèmes seront pris en charge par l’État et les partenaires bancaires. Des mesures seront également mises en place pour renforcer la sécurité des chauffeurs et des véhicules

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