Les activités marquant la Journée mondiale de lutte contre le VIH/Sida ont été officiellement lancées ce 1ᵉʳ décembre au CICB. Le thème national retenu cette année est : « Sida, crise de financement extérieur : une opportunité pour promouvoir le financement souverain ».
Selon le Haut Conseil national de lutte contre le sida (HCNLS), le taux de prévalence au Mali est désormais de 0,76 %, contre 1 % en 2021. Au total, 3 236 décès liés au sida ont été enregistrés en 2024, contre 4 300 en 2022.
Les autorités précisent toutefois que l’épidémie reste préoccupante au sein de certains groupes spécifiques et de tranches d’âge vulnérables.
Dr Ichiaka Moumine Koné, secrétaire exécutif du HCNLS, Haut Conseil National de Lutte contre le Sida indique que 4 003 nouvelles infections ont été recensées en 2024, contre 5 800 en 2022.
S’agissant de la prévention de la transmission mère-enfant, 4 361 femmes enceintes séropositives étaient attendues cette année.
Cependant, seules 2 003 ont été mises sous traitement, soit une couverture de 46 %, selon Dr Koné.
Des progrès, mais des défis majeurs persistent
Pour le secrétaire exécutif du HCNLS, les avancées constatées restent encore insuffisantes pour atteindre les objectifs fixés.
Il appelle à renforcer la réponse nationale, tant sur le plan technique et communautaire que sur le plan politique et financier.
« La maturité programmatique n’a pas encore permis d’atteindre les résultats souhaités en matière de prévention, de prise en charge pédiatrique, ni de protection des femmes enceintes », regrette-t-il.
