Dénommée « Coalition des Forces pour la République », ce mouvement est constitué de leaders religieux, de membres de la société civile, de ceux d’ex-partis politiques. La CFR se fixe plusieurs objectifs.
Selon le communiqué signé par son porte-parole Étienne Fakaba Sissoko, cette coalition s’affiche comme un rempart contre les violations des libertés fondamentales au Mali. Dirigée par l’imam Mahmoud Dicko, la CFR se fixe plusieurs objectifs. Il s’agit du retour à l’ordre constitutionnel à partir d’une transition de courte durée, de la protection des populations, du rétablissement des libertés fondamentales et de la préparation d’un dialogue national incluant les groupes armés maliens.
La CFR est constituée par d’opposants au pouvoir en place depuis plus de cinq ans dans le pays. Elle rassemble, outre l’imam Dicko, des personnalités majeures issues de la société civile ou des partis politiques dissous, indique son porte-parole Étienne Fakaba Sissoko. Il ajoute que pour des raisons présentées comme « stratégiques », ainsi que pour la sécurité de celles qui se trouvent toujours au Mali, leurs noms ne sont pas rendus publics.
La CFR se veut un mouvement de résistance républicaine non violent, qui appelle les citoyens maliens à la désobéissance civile, les militaires à la « désobéissance éthique ». Les magistrats à la « résistance judiciaire ».
Par ailleurs, le document précise que l’unité du Mali et les principes républicains seraient toutefois des lignes rouges.
