Accord pour la paix : la médiation internationale demande l’accélération de sa mise en œuvre

Accord pour la paix : la médiation internationale demande l’accélération de sa mise en œuvre

La médiation internationale demande l’accélération de la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation. Ses membres l’ont fait savoir lors d’une réunion virtuelle tenue la semaine dernière. L’objectif était d’évaluer le processus d’application de l’accord signé en 2015 à Alger. Ils invitent les parties signataires de l’accord à poursuivre la réalisation du DDR global (désarmement, démobilisation et réintégration).

La médiation internationale a ainsi encouragé « les parties signataires à s’engager dans des discussions constructives et sincères sur l’intégration de 13 000 ex-combattants en 2021 ». Les 13 000 autres ex-combattants doivent aussi être intégrés « dans les deux à trois années à venir ». Cette offre avait été faite par le gouvernement. C’était lors de la 45ème session du comité de suivi de l’accord, tenue le 5 octobre dernier à Bamako.

La médiation a aussi appelé à des avancées rapides sur les autres aspects du processus de paix. Il s’agit notamment « des réformes institutionnelles que requières la mise en œuvre complète et équilibrée des 4 piliers de l’accord ». Ces piliers portent sur la défense et la sécurité, les réformes politiques et institutionnelles, le développement économique et culturel et la justice, la réconciliation et la gestion humanitaire.

Les membres de la médiation ont convenu d’entreprendre des démarches auprès des parties maliennes pour engager une dynamique renforcée et de bonne foi dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord.

Par ailleurs, ils se sont félicités de la tenue à mi-décembre 2021 d’un séminaire sur l’appropriation des rapports et recommandations de l’observateur indépendant. Une initiative du gouvernement malien et de l’observateur indépendant.

La coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) salue cet appel de la médiation internationale qui est fait, selon ses responsables, après un long moment de mutisme. La CMA estime que la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation est aujourd’hui bloquée par un manque de volonté politique des parties signataires.

Mohamed El Maouloud Ramdane, porte-parole de la CMA :

Télécharger