Calendrier électoral au Mali : la CEDEAO brandit de nouvelles menaces
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Calendrier électoral au Mali : la CEDEAO brandit de nouvelles menaces

La communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) a exigé ce dimanche 11 décembre le respect du calendrier électoral par les autorités de transition au Mali. C’était au cours d’un sommet des chefs d’état de l’organisation tenu à Abuja au Nigéria.

La CEDEAO estime que les autorités de la transition ne sont pas convaincantes. Les chefs d’État de la communauté ouest africaine exigent, encore une fois, la tenue des élections présidentielles et législatives en février 2022, comme convenu au début de la transition. Alors que dans une lettre, le président de la transition colonel Assimi Goïta se serait engagé à fournir un chronogramme détaillé des élections, au plus tard le 31 janvier 2022.

Pour le moment, les sanctions restent celles qui ont ciblé presque la totalité des autorités de la transition le 17 novembre dernier. Cependant, l’organisation sous régionale menace de prendre des nouvelles sanctions en janvier, si les élections ne sont pas organisées à la date initiale.

En prélude à ce sommet, le ministre des affaires étrangères du Mali avait rencontré le président de la commission de la CEDEAO le 8 décembre dernier. Abdoulaye Diop avait demandé un peu plus de patience à l’organisation ouest-africaine. Le chef de la diplomatie malienne avait aussi rencontré à cet effet, Goodluck Jonathan envoyé spécial de la CEDEAO au Mali. A ce dernier, il avait rappelé la nécessité d’accompagner le Mali.