Des partis politiques annoncent la non reconnaissance des autorités actuelles après le 25 mars
Image d'illustration ©Mali News

Des partis politiques annoncent la non reconnaissance des autorités actuelles après le 25 mars

Le cadre d’échange des partis et regroupements de partis politiques pour une transition réussie rejette la relecture de la charte de transition. Le regroupement a adopté plusieurs résolutions à l’issue de son séminaire qui a pris fin hier mercredi (09/02/22).

Parmi les résolutions phares, figurent la non reconnaissance des autorités actuelles après le 25 mars. Ces décisions interviennent alors que le Mali est sous sanctions de la CEDEAO, suite au non-respect du délai initial de la transition.

Pour le Cadre des partis et regroupements politiques pour une transition réussie, les modifications souhaitées par le gouvernement dans la charte ne sont pas des priorités. Ainsi, le cadre propose une nouvelle transition dont la durée ne dépasserait pas neuf mois. Il recommande aussi la formation d’un gouvernement de mission conduit par un Premier ministre neutre. Autre résolution de ce regroupement de partis politiques, c’est l’adoption d’un chronogramme électoral et d’une nouvelle loi électorale consensuels. Aussi, exige-t-il, la mise en place d’un nouveau Conseil national de transition.

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Il faut rappeler que les autorités actuelles de transition ont proposé à la CEDEAO un chronogramme de 5 ans, avant de le réduire à 4 ans. Des propositions faites, selon le gouvernement, sur la base des recommandations des assises nationales de la refondation. Mais ces deux délais ont tous été rejetés par la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest qui a imposé au Mali, le mois dernier, des sanctions économiques.

« Il y a la nécessite de procéder à certains réglages », estime le gouvernement

Parmi les modifications à apporter à la charte de la transition, le gouvernement propose entre autres, la suppression du nombre des membres du gouvernement et l’augmentation des membres du CNT. La ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée des réformes politiques et institutionnelles explique les raisons de ces changements annoncés.
Mme Fatoumata Sékou Dicko au micro de nos confrères de l’ORTM :

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