Santé : des malades se plaignent de leur prise en charge dans les structures sanitaires
Bamako, le 12 mars 2021 ©Studio Tamani

Santé : des malades se plaignent de leur prise en charge dans les structures sanitaires

Le monde célèbre ce vendredi 11 février la journée mondiale des malades. A l’occasion de cette journée, notre rédaction s’est intéressée à la prise en charge des malades dans les hôpitaux et centres de santé au Mali.

Des malades et accompagnateurs se plaignent de la qualité des services rendus par les structures sanitaires au Mali. Ceux-ci dénoncent leur prise en charge, de l’accueil au traitement.

A l’hôpital Gabriel Touré de Bamako et celui du Point G, en passant par des centres de santé de référence, des malades dénoncent le manque de communication entre les patients et leurs médecins, d’autres regrettent le retard des agents de santé.

« La prise en charge n’est pas à hauteur de souhait. Je suis là depuis 6h du matin. Nous faisons la queue », témoigne une patiente. Pour elle, « même pour avoir la carte AMO, c’est un problème ». « En plus du retard, ils ne consultent pas assez de patients », rétorque le parent d’un malade. Ce dernier affirme avoir accompagner un malade de « 6h jusqu’à 16h sans suite favorable ». Une autre patiente souligne que le « service est lent par manque de spécialistes au niveau de certains départements ».

Amélioration du plateau technique

Le Président de l’association libre des consommateurs du Mali (ALCOM) reconnaît des difficultés liées à la prise en charge des malades dans les services de santé. Abdoulaye Ballo précise toutefois que le plateau technique s’est beaucoup amélioré dans certains hôpitaux ces derniers temps.
« Il y a une grande différence » pour « qui connaît les conditions sanitaires et les conditions de traitement des malades dans les différents hôpitaux, il y a quelques années », affirme le président d’ALCOM. « Des gens criaient partout, surtout au CHU Gabriel Touré, faute de scanner. C’était pareil au CHU de Point G où il y avait des problèmes de dialyse », indique Abdoulaye Ballo.

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« C’est plutôt le non-respect du schéma proposé »

Les médecins quant à eux, estiment que des améliorations ont été consenties ces dernières années. Selon l’ordre des médecins, l’orientation des usagers est primordiale pour faciliter leur prise en charge. « Le non-respect du schéma proposé par les usagers rend la prise en charge difficile », affirme Dr Modibo Doumbia, président du bureau local de Bamako de l’ordre des médecins. Il était un des invités du Grand Dialogue de Studio Tamani de jeudi (10/02/22).

Extrait du débat : Quelle évaluation de la prise en charge des malades dans les structures sanitaires ?

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