Le petit mil, un céréale de plus en plus rare
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Le petit mil, un céréale de plus en plus rare

A quelques jours du début ramadan, les populations s’inquiètent de la rareté et la cherté du petit mil dans les marchés. Les commerçants l’expliquent par le retard pris dans la campagne du petit mil.

Le petit mil qui sert dans la préaparation de la bouillie est presque introuvable. « C’est l’inquiétude totale chez les consommateurs », face à la rareté et la cherté du petit mil sur le marché. Selon certains, les paysans n’ont pas eu suffisamment d’aide.

« Pour faire la bouillie il faut du mil. Avec la flambée du prix, cela paraît difficile. A titre ed’xemple un kilogramme de mil coûte 400F CFA, celui sorgho est de 350 F CFA et le riz à 375 F CFA », martèle une ménagère. « La population a aussi sa part de responsabilité. Car chacun de nous compte sur une bonne récolte et estime que cela revient aux agriculteurs et autorités de l’assurer », réplique un chef de famille

Commerçants et consommateurs inquiets

A ces inquiétudes des consommateurs, s’ajoutent celles des commerçants détaillants. Aux marchés de Banankabougou et Boulkassoumbougou, en passant par Dibidani les vendeurs s’étonnent de cette situation.

« Du mois de février dernier à ce jour, le prix du mil connaît une hausse de 7500F CFA. Un sac coûte aujourd’hui 32.000F CFA contre 20400F CFA à 25000F CFA », explique un commerçant détaillant. « Je viens à l’instant d’acheter 48 sacs de mil en provenance de Koutiala 32000F CFA par sac. J’ai constaté une augmentation de 13.000F CFA. Car le sac coûtait 18.000F CFA », indique un autre.

Le retard de la campagne du petit mil en cause

Diverses raisons expliqueraient cette situation, selon les commerçants détaillants. Il faut noter sur notamment le retard pris dans la campagne du petit mil, disent-elles.

« La récolte précédente n’a pas été bonne. Cela est dû au retard acquis dans la semence. Parce que l’accent était mis sur la campagne du coton », souligne Adama Mallé, commerçant détaillant au marché de Banankabougou.

En attendant, les consommateurs espèrent qu’il y aura une solution avant le début du Ramadan.