Insécurité à Ménaka : « la situation ne fait que s’empirer », selon la société civile
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Insécurité à Ménaka : « la situation ne fait que s’empirer », selon la société civile

Des affrontements ont lieu ces derniers jours entre les éléments du groupe armé MSA (Mouvement pour le Salut de l’Azawad) et le groupe terroriste EIGS (État Islamique au Grand Sahara) dans la région de Ménaka. La « situation ne fait que s’empirer », déclare la société civile de la région.

A Ménaka, l’insécurité reste encore un des plus grands défis à relever dans la région. Les affrontements de ces derniers jours entre le MSA et l’EIGS ont fait de nombreuses victimes et le nombre de déplacés s’augmente de jour en jour, selon des sources locales. Joint par Studio Tamani, le gouverneur de la région n’a pas souhaité réagir sur le sujet. Le Président du Conseil régional de la société civile, Sidi Barka, lui, invite les autorités à renforcer davantage la sécurité dans la zone.

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Un soldat malien succombe à ses blessures et deux terroristes « neutralisés »

Toujours au nord du Mali, un check-point de l’armée malienne a été attaqué dimanche 27 mars à Ansongo. Selon le Chef d’état-major général des armées du Mali, un soldat a succombé à ses blessures et deux « terroristes » ont été neutralisés, suite à cette attaque.

L’annonce a été faite par le Chef d’état-major général des armées du Mali. Il indique aussi, dans un communiqué, qu’un camion transportant des civils a fait l’objet d’un braquage samedi 26 mars entre Gao et Ansongo. Une mission des forces armées maliennes a ainsi été dépêchée sur les lieux, ajoute le document avant de préciser que le camion a été récupéré et deux personnes ont été arrêtées avec des armes.

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Gao, le gouverneur demande à Barkhane d’arrêter d’interviewer les habitants

Toujours au nord du Mali, le Gouverneur de la région de Gao demande à la force Barkhane d’arrêter d’interviewer les habitants. Le Chef de l’exécutif régional dit constater avec « regret que les éléments de la force française s’adonnent à des micros-trottoirs aux fins de requérir l’opinion des habitants sur le départ du Mali de ladite Force ». Le général de Brigade Moussa Traoré indique que cela « ne saurait être acceptée ». Il justifie que ce « n’est ni le rôle, ni dans le mandat de cette force ».