Sahel: « la France ne changera pas sa présence militaire maintenant  », assure Emmanuel Macron
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Sahel: « la France ne changera pas sa présence militaire maintenant », assure Emmanuel Macron

Les travaux du sommet du G5Sahel ont pris fin aujourd’hui à N’Djamena au Tchad. Des partenaires qui appuient les États membres de l’Organisation ont pris part à la rencontre. A l’issue de ce sommet, d’importantes annonces ont été faites pour renforcer la lutte contre le terrorisme et le développement dans la région. Le Président français qui a participé par visioconférence a donné l’assurance que la présence militaire française ne changera pas dans la région.

Parmi les annonces faites, l’envoi de 1.200 soldats Tchadiens dans la zone dite des trois frontières, entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Pour le Président tchadien Idriss Déby Itno « en plus de la stratégie militaire pour combattre les terroristes, il faut former les armées, favoriser le développement des régions où se sont installés les terroristes pour y faciliter le retour de l’État et de ses institutions ».

De son coté, l’Alliance Sahel qui regroupe vingt-cinq contributeurs aux projets de développement au Sahel a aussi annoncé des ressources additionnelles. « On est arrivé à mobiliser trois milliards d’euros de ressources supplémentaires. C’est aussi un symbole clair de la priorité que la communauté internationale donne à ses partenaires au Sahel », a déclaré Arancha Gonzales Laya, ministre espagnole des Affaires étrangères, présidente de l’Alliance.

Ces annonces interviennent au moment où des Français souhaitent voir les pays de la région du Sahel assumer le relais militaire, mais aussi politique. Mais selon le Président français, réduire maintenant la présence militaire française, fragiliserait d’avantage les états du Sahel.

Il faut signaler que les Présidents du Ghana et du Sénégal ont pris part à ce sommet du G5 Sahel.

« L’option militaire dans la lutte contre le djihadisme au sahel sans la résolution des problèmes d’infrastructures et de chômage ne peut aboutir » C’est l’analyse du politologue Balan Diakité, chercheur. Selon lui, les financements générés, notamment les 100 milliards FCFA en faveur du G5 Sahel doivent être investis dans la création d’emploi pour combattre le terrorisme et l’immigration dans le sahel.

Balan Diakité politologue,chercheur au Centre de Recherche, d’Analyse Politiques, Économiques et Sociales du Mali

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