Mopti : plusieurs « civils » tués par des frappes aériennes « inconnues » à Bounti
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Mopti : plusieurs « civils » tués par des frappes aériennes « inconnues » à Bounti

Le village de Bounty, dans la commune de Gandamia, cercle de Douentza, dans le centre du pays a été la cible de frappes aériennes. C’était dans la nuit de Dimanche 03 janvier à lundi 04 janvier 2021. Selon les autorités communales, ces frappes aériennes ont causé la mort de plusieurs civils. D’autres sources indiquent que le bilan est de 18 personnes tuées et des blessés. Au même moment à Somadougou, trois gendarmes ont trouvé la mort, dans un affrontement avec une milice de chasseurs, ce lundi soir.

Pour l’instant, le motif de ces frappes reste inconnu de la population. Mais selon des sources locales, ces frappes ont été effectuées dans la nuit du Dimanche 03 janvier à lundi par un hélicoptère non identifié.

Si les autorités communales de la localité affirment la mort de plusieurs civils. D’autres sources annoncent 18 personnes tuées et des blessés. Elles affirment que les blessés ont été transportés au district sanitaire de Douentza.

Du coté de la direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA), les responsables disent avoir appris cette information. Mais ils n’ont pas souhaité en dire d’avantage. Selon eux, des investigations sont en cours pour déterminer l’origine de ces frappes.

Ce drame s’est déroulé au moment où à Somadougou, dans la même région de Mopti, trois gendarmes auraient été tués par des chasseurs donsos.
La semaine dernière, trois soldats français sont morts entre Hombori et Gossi lors d’une mission d’escorte. La mort de ces trois soldats ainsi que celle de deux autres militaires français tués à Ménaka ont été revendiquées par le groupe de soutien à l’islam et aux musulmans.

Pour le sociologue Bréma Ely Dicko, spécialiste des questions sécuritaire . l’État doit faire toute la lumière sur ces frappes aériennes qui ont causé la ort de plusieurs personnes. Ils estiment qu’il faut craindre des représailles à ces frappes. L’universitaire demande à l’État d’assumer son rôle régalien qui est la sécurisation des personnes et dissoudre toutes les milices.

Brémam Ely Dicko est spécialiste des questions sécuritaires.

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