L’opposition malienne exige son implication dans la gestion de la crise au Mali
Soumaila CISSE president de URD et Tièblé DRAME president du PARENA

L’opposition malienne exige son implication dans la gestion de la crise au Mali

L’opposition malienne exige du gouvernement qu’elle soit implique dans les négociations avec les groupes armés. Trois partis (le PARENA, l’URD et le PRVMP/FASOKO) ont signé ce vendredi un communiqué dans ce sens.

Ces partis dans un même communiqué fustige l’élaboration selon elles, d’une feuille de route des négociations par un pays voisin qu’ils ne nomment pas ». Le papier de Modibo MARIKO.

L’opposition malienne n’est pas contente du comportement du pouvoir à son envers, par rapport à la gestion de la crise que le pays traverse. Elle l’a fait savoir dans un communiqué rendu public ce vendredi. Trois partis ont signé ce communiqué. Il s’agit de l’Union pour la république et la démocratie, du Parti pour la renaissance nationale (PARENA) et du PRVMP/FASOKO. Ces trois partis invite ainsi le président Ibrahim Boubacar Kéita à les consulter, ainsi que toutes les forces vives « pour dégager une vision nationales, avant de s’engager dans des pourparlers avec les groupes armés. Car selon l’opposition ces pourparlers engage le présent et l’avenir du Mali et par delà la sous-région ».
Dans le même communiqué ces partis regrettent le fait d’élaborer par un pays voisin, la feuille de route destinée aux prochaines négociations inter-maliennes » «le gouvernement est dans une situation qui  » le contraint à négocier en position de faiblesse ». soulignent-ils, ce qui nécessite une feuille de route élaborée sur la base des propositions soutenues par l’ensemble du pays.
Par ailleurs, l’opposition invite les pays frères et amis du Mali à « éviter toute précipitation susceptible de compromettre l’avenir du Mali ».

Les Forces Alternatives pour le Renouveau et l’Émergence (FARE-Anka Wuli), parti de l’opposition a déclaré, n’être pas engagé par un communiqué dans l’élaboration duquel il n’a ni été approché,encore moins participé. Il s’agit du communiqué rendu public par les trois partis (l’URD le PARENA et leRVMP/FASOKO) pour demander leur implication dans les négociations avec les groupes armés . Mahamadou KEITA secrétaire générale des FARE, joint par Modibo MARIKO.

On a appris en même temps que l’opinion malienne et internationale que l’opposition parlementaire a fait un communiqué. Mais on a pas été approché par nos amis de l’opposition. Sachant bien que l’opposition parlementaire, elle est plurielle. S’il y a une déclaration par rapport à ces événements et qu’on a pas été consulté par nos autres amis de l’opposition, on ne saurait être engagé dans de telle déclaration. Par ça qu’on a pas lu le contenu, on ne nous a pas présenté pour qu’on regarde si ça va avec notre vision de la chose politique. Donc on ne saurait être engagé. FARE n’a pas souscrit à cette déclaration. Nous quand même on est toujours disponible. Mais on est disponible avec notre particularité dans l’opposition. Les FARE n’est pas égale à l’URD, l’URD n’est pas égale au PARENA, le PARENA n’est pas égale au FARE. Nous sommes tous de l’opposition, mais nous avons chacun notre spécificité.