<strong>Projet de nouvelle constitution : des groupements politiques demandent d’y renoncer</strong>
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Projet de nouvelle constitution : des groupements politiques demandent d’y renoncer

Des regroupements politiques annoncent leur non-participation à la concertation sur l’organisation du referendum, prévue ce jeudi 12 janvier 2023. Au même moment, la CMAS demande l’annulation du projet de la nouvelle constitution.

C’est à travers un communiqué que l’alliance Jigiya Kura a annoncé sa non-participation à ce cadre d’échanges. Pour Alhassane Abba un des porte-paroles du regroupement, la rédaction d’une nouvelle constitution incombe à un Président ou une assemblée élue. « Nous ne sommes pas d’accord parce qu’on s’est dit qu’il est inopportun d’avoir une nouvelle constitution. Nous nous sommes dit que l’équipe qui est là, c’est-à-dire la transition ne peut pas se livrer à la rédaction d’une nouvelle constitution parce que les textes l’interdisent. C’est illégal »,, martèle-t-il

Renoncer au projet

La Coordination des mouvements associations et sympathisants CMAS de l’imam Mahmoud Dicko et ses alliés partagent cette même position. Dans un communiqué sur les réseaux ce lundi 9 décembre, la CMAS demandé au président de la transition de renoncer au projet d’élaboration d’une nouvelle constitution. « Il n’y a aucune disposition du droit positif qui donne une compétence au président de prendre l’initiative de l’élaboration d’une nouvelle constitution. Il y a l’article 118 qui parle de la révision de la constitution, comment ça doit se passer», affirme Youssouf Daba Diawara. Le coordinateur général de la CMAS prévient que « faire une nouvelle constitution n’aidera pas le Mali à sortir de la crise multidimensionnelle qu’il connaît ». D’ailleurs la CMAS ne participera pas, selon ses responsables à ce cadre de concertation ce dimnac

Tenir compte des priorités

De son coté, le cadre de partis et regroupements politiques pour le retour à l’ordre constitutionnel invite les autorités à s’occuper de ses grandes priorités afin d’assurer la sécurité et la protection des populations.

« Ils nous ont invité à faire partir d’une commission. Si nous devons y participer, c’est pour aller dire, réitérer sans aucune ambiguïté la même proposition pour le retour à l’ordre constitutionnel », martèle Ibrahim Taméga membre du cadre.

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Il faut noter que cette concertation à laquelle sont invitées toutes les forces vives est initiée par le ministère de l’administration territoriale. Selon ce dernier, la rencontre s’inscrit dans le cadre de la finalisation du projet de la nouvelle constitution,